Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
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Bonne nouvelle ! Des ajustements importants sont prévus dans le paysage des aides sociales pour faire face à l'inflation. Ils concernent u ne dizaine de prestations sociales, comme les allocations familiales, l’allocation aux adultes handicapés (AAH), le Revenu de solidarité active ( RSA ) ou encore la prime d’activité, seront rehaussées de 4,6% au 1er avril.
Le niveau de cette hausse, fixé à 4,6 %, n'est pas une surprise, car il est réglementé par le Code de la sécurité sociale. Année après année, le montant des prestations sociales évolue en fonction de l'inflation, mesurée sur deux ans à partir de l'évolution des prix à la consommation. Cette méthode vise à assurer une stabilité et une prévisibilité dans l'ajustement des prestations.
Cependant, des inquiétudes émergent pour l'année 2025, où une dérogation à cette règle pourrait être envisagée par le gouvernement. Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics, a laissé entendre la possibilité de ne pas revaloriser au niveau de l'inflation des prestations sociales telles que le RSA, la prime d'activité ou encore la retraite de base. Une mesure de sous-indexation pourrait être adoptée, soulevant des préoccupations quant à son impact sur les personnes les plus vulnérables.
Lors des discussions budgétaires pour 2025, l'exécutif devra débattre de cette mesure de sous-indexation des prestations sociales. Certains experts et défenseurs des droits sociaux expriment leurs inquiétudes quant à l'éventuel impact sur les finances du pays et mettent en garde contre un écart entre les discours gouvernementaux sur l a lutte contre la pauvreté et les décisions économiques qui pourraient toucher les personnes en difficulté.
Découvrez ci-après, dans notre diaporama, pour les prestations sociales qui bénéficieront d'une augmentation :
Son montant mensuel de base est de 607,75 euros pour une personne seule et de 911,62 euros pour un couple sans enfant ou un parent isolé avec un enfant. À partir du 1ᵉʳ avril 2024, ces montants devraient augmenter respectivement à 635,71 euros et 955,37 euros par mois.
Les familles composées de 2 enfants et dont les revenus annuels ne dépassent pas les 75 804,98 euros toucheront 148,80 euros d’allocations familiales par mois. Pour les familles qui comptent 3 enfants, cela correspondra à 339,43 euros.
Le calcul de cette prime varie en fonction de la situation et des revenus de chaque individu, sans barème fixe. À partir du 1ᵉʳ avril 2024, un célibataire sans enfant pourra bénéficier d'un montant à 623,81 euros.
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