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L'immobilier locatif

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IstockL'immobilier locatif

L'année 2023 a été mouvementée pour la pierre papier. Plus d'une quinzaine de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) – représentant plus de 30% du marché en termes de capitalisation – ont baissé le prix de leurs parts.

Dans le détail, les prix ont dégringolé de 17% dans le secteur des bureaux et de la logistique et 12% pour les centres commerciaux, selon les experts de Natixis, ce qui a mécaniquement réduit la valorisation de la plupart des SCPI.

Toutefois, la pierre-papier conserve une partie de son attrait en 2024, avec des rendements attendus à 7% chez Iroko Zen, et 7,5% chez Remake Live. D'autant que les loyers perçus par ces sociétés sont indexés sur des indices qui prennent en compte l'inflation.

Autrement dit, si le coût de la vie augmente, les revenus issus de vos SCPI progressent également. Du moins, en théorie, puisque ce mécanisme n'est pas infaillible, notamment si l'Etat intervient pour plafonner les loyers, comme c'est le cas depuis le premier semestre 2023 jusqu'au 31 mars 2024.

Les obligations indexées sur l'inflation (OII)

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IstockLes obligations indexées sur l'inflation (OII)

Même si assez confidentiel, il paraît assez difficile de ne pas citer les obligations indexées sur l'inflation. Ces titres de créance s'adressent aux investisseurs qui souhaitent se prémunir contre la hausse des prix. Dès 1998, l'Etat français a commencé à émettre des obligations assimilables du Trésor indexées sur l'indice des prix à la consommation en France (OATi) ou en Europe (OAT€i). Le principal avantage, c'est qu'en cas de hausse des prix, vos rendements augmentent eux aussi. Mais ce placement n'est pas sans risque. Car si l'inflation poursuit sa baisse, vos rendements lui emboîteront le pas. « En l'absence de hausse des prix significative, les obligations indexées sur l'inflation rapportent moins qu'une obligation classique », prévient Philippe Crevel.

Les métaux précieux

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IstockLes métaux précieux

Valeur sûre, l'or a traversé les siècles. Mais s'agit-il d'un placement efficace contre l'inflation ? En théorie oui. "En période d'inflation, la valeur de la monnaie baisse", rappelle Jean-François Faure, fondateur d'AuCoffre.com, pour MoneyVox.

Résultat ? Pour acheter une même quantité d'or, il faut plus de monnaie. Et cela se ressent sur les cours. Après un point bas à 1 600 dollars l'once en 2022, le métal jaune a battu son précédent record pour atteindre 2 135 dollars le 4 décembre dernier.

Faut-il pour autant convertir vos euros en lingots ? Rien n'est moins sûr. Car en plus de l'inflation, plusieurs facteurs sont susceptibles d'impacter le cours de l'or, comme la situation géopolitique mondiale et la politique des banques centrales.

Sans oublier que l'or ne génère pas d'intérêts. « En cas de variation des prix, on peut se retrouver coincé avec son matelas doré », indique Philippe Crevel, alors que votre argent pourrait travailler sur un Livret A ou un fonds euros.

Le private equity

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IstockLe private equity

Le private equity, ou capital-investissement, consiste à prendre une participation au capital d'entreprises non cotées en Bourse dans l'espoir de réaliser une plus-value lors de la revente de ces parts sur un marché secondaire, rappelle MoneyVox. Auparavant réservé aux investisseurs institutionnels, ce placement s'est démocratisé au cours des dernières années. Le ticket d'entrée a baissé, et plusieurs contrats d'assurance-vie en ligne proposent désormais d'investir dans cette classe d'actifs. Côté rendements, difficile de faire mieux. Sur les 15 dernières années, le private equity a généré un retour sur investissement moyen de 12,1% par an, selon l'association France Invest, soit deux fois mieux que le CAC40, qui est pourtant l'indice boursier phare de la place parisienne. Toutefois, ce placement est extrêmement risqué. "Près de 90% des startups font faillite, dont 10% dès la première année", rappelle Claude Calmon, fondateur du cabinet Calmon Partners pour Money Vox. Autre bémol : vos fonds sont souvent bloqués pendant 8 à 10 ans.

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