De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans l’affaire de la disparition de Maëlys, la chronologie livrée par le procureur de la République, la semaine dernière au cours d’une conférence de presse, a soulevé bien des interrogations. Dans son intervention détaillée face aux médias, Jean-Yves Coquillat a rappelé que l’heure de la disparition de la fillette avait été fixée à 2h45, avant de s’attarder sur un laps de temps particulièrement important au cours duquel le suspect, Nordahl Lelandais, aurait pu enlever Maëlys.
En effet, à 2h46 et 12 seconds, les enquêteurs ont relevé que le portable du suspect avait été passé un mode avion. Cela empêche quiconque de le contacter mais aussi et surtout de localiser l’appareil et son détenteur. Moins d’une minute plus tard, une voiture est vue sur la vidéosurveillance de Pont-de-Beauvoisin. Le véhicule a été identifié par les enquêteurs comme appartenant à Nordahl Lelandais. Une silhouette blanche et frêle habillée d’une robe blanche se trouve à l’avant.
Il faut attendre 37 minutes, pour voir de nouveau le véhicule, cette fois le siège passager est vide. Deux minutes plus tard, le suspect désactive le mode avion de son téléphone, qui est alors borné à proximité de la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin. Il justifiera ce geste en expliquant avoir voulu sauvegarder de la batterie.
A lire aussi: Maëlys : le geste touchant des collègues de sa mère
Une autre zone d’ombre
Si les enquêteurs sont maintenant persuadés que c’est pendant ces presque 40 minutes qu’est surevenu l’enlèvelment de Maëlys, une autre zone d’ombre demeure dans l’emploi du temps de Nordahl Lelandais.
Quand il quitte définitivement la fête du mariage à presque 4 heures du matin, il repasse son portable en mode avion. Il ne le rallumera que trois heures plus tard où il est borné à Domessin, commune où habitent ses parents. Nordahl Lelandais aurait pu utiliser ce laps de temps pour "pour faire disparaître définitivement l'enfant cachée quelque part lors de sa première absence au petit matin", estime une source proche du dossier dans Le Parisien. Le suspect est désormais mis en examen pour meurtre précédé d’un cime, celui de l’enlèvement.
Cette version des faits a été vivement critiqué lundi soir par l’avocat de Nordahl Lelandais. Il assure notamment que personne ne s’est inquiété de la fillette avant 3h30 et qu’à cette heure-là, son client est dans la salle. Il affirme d'ailleurs qu’un témoin a même vu Maëlys à 3h15.
Maître Jakubowicz est également revenu sur les images de la voiture, assurant que la silhouette dans la voiture n’est pas celle de Maëlys. "On distingue effectivement une passagère qui a les cheveux longs et bruns. J’indique que la petite fille avait les cheveux relevés", a-t-il sur BFM TV avant d’ajouter : "la petite fille a une robe de petite fille de mariage comme on les connait tous avec un col rond qui descend un petit peu. Le décolleté en question est un décolleté de femme, qui est profond, qui va jusqu’à la naissance la poitrine et qui est carrée ".
Vidéo Affaire Maëlys : "Nordahl Lelandais doit s'expliquer sur un certain nombre de points"