De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un enlèvement "simulé". Depuis le début de l'affaire Madeleine McCann, Goncalo Amaral suspecte les parents d'être à l'origine de la disparition de la fillette. Selon cet ancien enquêteur, l'enfant âgée de quatre ans à l'époque des faits serait morte dans un accident. Gerry et Kate McCann auraient alors décidé de maquiller le décès de leur enfant en enlèvement. D'après le média britannique The Sun, Goncalo Amaral aurait été démis de ses fonctions après avoir "critiqué les enquêteurs anglais et affirmé qu'ils ne faisaient que suivre les pistes que les McCann leur avaient demandé de suivre". Depuis, le policier à la retraite reste sur ses positions et continue de clamer la culpabilité du couple. "Les principaux coupables de la disparition sont ceux qui en avaient la garde : les parents", a-t-il déclaré auprès du quotidien allemand Bild.
Pour rappel, la fillette surnommée "Maddie" a été enlevée le 3 mai 2007, alors qu'elle passait des vacances en famille à Praia da Luz (Portugal). En juin 2020, l'affaire a connu un véritable rebondissement après qu'un principal suspect ait officiellement été nommé par la justice allemande : Christian Brueckner. Ce pédophile multirécidiviste a un lourd passé judiciaire : trafic de stupéfiants, viols, agressions sexuelles, cambriolages, crimes pédophiles... D'après les autorités allemandes, ce quadragénaire pourrait avoir un lien avec la disparition de Madeleine McCann. Pour Goncalo Amaral, qui continue de croire en sa théorie de l'enlèvement simulé, tout cela n'est qu'un leurre.
Une scène de crime "truquée", selon Goncalo Amaral
Selon lui, les éléments dont la justice allemande dispose contre Christian Brueckner sont construits de toute pièce. "Ce ne serait pas la première fois qu'une affaire serait résolue en construisant un suspect", estime l'ancien enquêteur. "Accusez-le ! Amenez-le au tribunal ! Et expliquez-moi comment quelqu'un est entré par effraction dans l'appartement sans laisser d'empreintes digitales ni de gants !", poursuit-il. D'après ses dires, la scène de crime aurait été "truquée". De son côté, le procureur allemand chargé de l'enquête, Hans Christian Wolters, estime que les conclusions de Goncalo Amaral sont "complètement hors de propos". "Nous supposons qu'il n'a pas nos dossiers", a-t-il déclaré.