La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Il risque la réclusion criminelle à perpétuité et a été mis en examen en début de semaine pour "meurtre sur conjoint". Jonathann Daval, 34 ans, a en effet reconnu avoir étranglé sa compagne au cours d'une énième dispute. Depuis, il a été placé en détention. Et si l'on commence à découvrir, chaque jour, les tensions qui existaient au sein du couple, on en sait moins sur les heures que Jonathann Daval a passé à la gendarmerie face aux enquêteurs. Son avocat, Maître Randall Schwerdorffer, a été interviewé par nos confrères de LCI.
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Des questions orientées ?
Selon lui, pas de doute. "La garde à vue... a été faite conformément à la façon dont se passe une garde à vue habituellement en matière criminelle. C'est-à-dire avec des questions et des réponses, mais avec des enquêteurs qui laissent parler la personne librement". Il n'a donc, a priori, jamais été question d'orienter les réponses de ce dernier ni même de le forcer à s'exprimer. "Il n'y a pas eu d'utilisation de la méthode Progreai dans le cadre de la garde à vue de Jonathann Daval. Les informations de BFM sur le sujet sont erronées", a tenu à clarifier Maître Randall Schwerdorffer.
De cet entretien, ressort également le fait que Jonathann Daval s'attendait à être placé en garde à vue et qu'il avait été prévenu par ses avocats. "Pour nous, à ce moment-là, il n'avait rien fait, il n'y avait aucun élément solide dans le dossier", poursuit Maître Randall Schwerdorffer.
Et après ?
Du reste, comme pour toute garde à vue, celle-ci avait pour ambition de placer Jonathann Daval face à ses contradictions, a indiqué l'avocat sans pour autant être autorisé à en dévoiler davantage.
"Il était effondré mais aussi soulagé. C'est très dur psychologiquement, c'était extrêmement violent pour lui de revenir sur ce qu'il s'est passé ce soir d'octobre", a-t-il par ailleurs indiqué à nos confrères. Et de conclure, toujours auprès de LCI : "C'est un homme en souffrance qui a parlé aux enquêteurs hier. Personne ne vous dira le contraire".
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