Société
Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
© Fabrice LANG / CAPA DRAMA / M6Le 15 septembre 2020, le premier épisode de la mini-série "Un homme ordinaire", inspiré de l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès, sera diffusé sur M6. Le personnage d'Anna Rose, incarné par Emilie Dequenne, est une hackeuse à la recherche de la vérité. Découvrez-en plus sur "Chris la vérité", l'homme qui a inspiré ce personnage.
Mardi 15 septembre 2020, les téléspectateurs de M6 découvriront le premier épisode de la série "Un homme ordinaire", très inspirée de l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès. Dans cette adaptation du fait divers, le meurtrier présumé s'appelle Christophe de Salin et est joué par Arnaud Ducret. Il habite à Lyon avec sa femme et ses quatre enfants et assassine tous les membres de sa famille, y compris les chiens. Avant de prendre la fuite, il dissimule les corps sous le cabanon du jardin.
La série qui se divise en quatre épisodes fait apparaître un nouveau personnage dans l'affaire… Anna-Rose Gagnières. Cette femme, jouée par Emilie Dequenne, est une cyber-enquêtrice bien déterminée à comprendre ce qui s'est passé. Fascinée par cette disparition soudaine, la hackeuse mène ses propres recherches. A-t-elle vraiment existé ? Pierre Aknine, scénariste et réalisateur, s'est confié sur le personnage d'Anna-Rose dans une interview accordée à Planet.
Xavier Dupont de Ligonnès : Anna-Rose "est en vérité un hackeur"
Alors que l'on pourrait s'attendre à ce que ce personnage ait été inventé pour rendre le récit plus palpitant encore, le réalisateur révèle qu'il a bien été inspiré d'une personne réelle. "Dans l'affaire Dupont de Ligonnès, la hackeuse est en vérité un hackeur qui s'appelle Christophe. Il a créé une page Facebook quelques heures après l'annonce du 21 avril", déclare Pierre Aknine. D'après le Huffington Post, cet homme se ferait appeler "Chris la vérité". Quel a été son rôle dans l'enquête ?
Xavier Dupont de Ligonnès : une communauté en ligne décidée à résoudre l'affaire
L'affaire Xavier Dupont de Ligonnès est l'un des plus grands mystères français de ces dernières années. A ce titre, elle passionne les adeptes de web sleuthing : des internautes qui décident de faire leurs propres recherches sur une affaire non élucidée. Christophe, créateur de la page Facebook "Xavier Dupont de Ligonnès: Enquête et Débat", a lancé ces enquêtes en ligne. D'après le Huffington Post, il a été condamné à mille euros d'amende avec sursis pour "recel de violation du secret de l'instruction" en 2016. En effet, le hackeur avait mis en ligne des documents confidentiels de l'enquête transmis par un policier.
Vidéo du jour
Parmi ces enquêteurs peu connus, se trouvaient des proches de la famille de Ligonnès, une "amie des enfants" mais également "un enquêteur de l'office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC)", précise le Huffington Post.
Xavier Dupont de Ligonnès : des recherches qui mêlent internautes, famille et enquêteurs
"Le hackeur, qui est une femme dans notre version, est le but de la série car toute cette famille était extrêmement connectée", explique Pierre Aknine à Planet. En effet, les adeptes du web sleuthing avaient de quoi enquêter ! "Xavier Dupont de Ligonnès allait sur des sites catholiques, il a laissé près de 700 messages en deux ans. Sa femme allait sur des sites et pas que des sites de rencontres. Les enfants étaient aussi très connectés", poursuit le scénariste.
D'après des propos rapportés par le Huffington Post, Christophe s'est lui-même confié sur ses recherches. "On a trouvé plein de petites choses et puis ensuite ça a été donnant-donnant dans une sorte de triptyque internautes-famille-enquêteurs. Comme notre contact enquêteur n'avait pas accès à l'intégralité du dossier, il a été ravi qu'on lui transmette certains documents (...) qui provenaient de la famille", explique cet enquêteur du net. "Du coup il nous a transmis dès le mois de juillet 2011 les fameuses 'notes secrètes' que Dupont de Ligonnès avait stockées sur ses serveurs, ainsi que plein d'autres informations", termine-t-il.
