La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
La danse des roseaux, tradition remise au goût du jour par le roi du Swaziland Mswati III en mal de popularité, a connu son apogée le 29 août avec une nuée de jeunes filles venues danser le "shimmy", un mouvement des épaules avant-arrière sans bouger le buste, pendant plusieurs heures.
La danse tire sa notoriété de la beauté de ses participantes qui évoluent seins nus, certaines à peine pubères, de l'atmosphère de sexualité débridée qui entoure les festivités, et du droit que le roi s'octroie de compléter son harem en choisissant l'une d'entre elles.
En 2005, il avait choisi une jeune femme de 17 ans, devenue sa treizième épouse.
Durant les cinq jours précédant ce spectacle, les jeunes filles ont été nourries, logées et transportées en camion aux frais du roi. Des messages publicitaires ont été diffusés à la radio nationale appelant à une ample participation et annonçant qu'il y aurait beaucoup à manger pour tout le monde.
Lundi, le roi arborait un sourire jusqu'aux oreilles dans le stade où avait lieu la fête, envahi par environ 30.000 jeunes femmes et situé sur le domaine de royal de Ludzidzini, près de Mbabane, la capitale. Il s'est largement incliné devant chaque groupe régional venu lui présenter ses hommages et leurs roseaux, en clamant "Bayete!" ou "Roi!" tandis qu'une foule de 20.000 badauds s'était rassemblée.
Sa fille aînée, la princesse Sikhanyiso, conduisait la danse avec ses demi-soeurs et jeunes enfants issus des oeuvres du roi, portant des plumes rouges sur la tête, en signe de leur appartenance royale.
La danse des roseaux est un temps fort de la vie nationale, par ailleurs dominée depuis plusieurs mois par les difficultés économiques et des tensions politiques qui alimentent un mécontentement populaire croissant et ont conduit à la fermeture de l'université début août.