La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Les locaux, l'assurent : c'était attendu. Le village naturiste du Cap-d'Agde constitue désormais un lieu à risque. Dimanche 23 août 2020, l'Agence régionale Santé (ARS) de l'Hérault tirait d'ailleurs la sonnette d'alarme, après avoir recensé une hausse de "près de 30% de cas positifs" au coronavirus Covid-19, sur une seule journée. En une semaine, l'organisme a mené "800 dépistages" et est en mesure de confirmer 58 nouveaux cas, qui s'ajoutent aux précédents, ainsi que l'a déjà expliqué Planet.
Pourtant, bien des camps naturistes ont expliqué respecter les gestes barrières, parfois plus assidûment qu'ailleurs. "Dehors, ça râle quand on demande de mettre un masque, pas ici", titrait d'ailleurs Le Monde, le 24 août, qui consacrait un article à la bonne application des mesures sanitaires après l'inquiétante découverte de l'ARS. De toute évidence, il semblerait que les vacanciers venus se ressourcer au camp du Cap-d'Agde n'aient pas eu le mémo…
Les gestes barrières n'ont pas été respectés
C'est en tout cas ce qu'affirme Le Parisien, qui est allé recueillir les témoignages des résidents de la ville, que l'ARS dépeint comme bien plus sûre que le village naturistes.
Vincent, un cuisinier travaillant au Cap-d'Agde raconte avoir rencontré "un millier d'individus", de tout âge, alors qu'il sortait du travail vers 1h du matin. Il dépeint des ruelles "noires de monde". "Ils faisaient la fête comme s'il n'y avait pas le Covid", affirme-t-il encore. "Personne ne respectait les gestes de distanciation", poursuit un habitant de la ville, quinquagénaire.
Mais au Cap-d'Agde, que signifie faire la fête comme s'il n'y avait pas le Covid ?
Parties fines et libertinage : les problèmes de la proximité
"Beaucoup viennent ici obnubilés par leurs aventures sexuelles", rapporte une autre habitante du Cap-d'Agde, interrogée elle aussi par Le Parisien. "Dès qu'ils arrivent dans le natu, ils ont l'impression de passer sur une autre planète, où tout serait permis. Ils sont dans le déni total par rapport à l'épidémie. Ils se disent : 'après moi le déluge'", souligne-t-elle encore.
"Les gens ne viennent pas ici pour jouer aux cartes. Ca fait la fête la journée, la nuit sur la plage. Rien n'a changé. Plein de personnes doivent encore venir. Des annonces pour des soirées privées, il y en a tout le temps sur Facebook", commente encore le cuisinier précédemment cité.
A quoi ressemblent les soirées privées du Cap-d'Agde ?
"C'est une spécialité du village naturiste du Cap-d'Agde", commence un des résidents, qui dépeint pour Le Parisien la réalité de ces événements privés. "Une soirée cochonne organisée dans un appartement de 30m² avec une vingtaine de couples invités". De quoi faciliter la propagation du coronavirus, d'autant plus que "les apéros sur les coursives des immeubles, qui rassemblent beaucoup de personnes, ne vont pas s'arrêter", reconnaît une habituée.