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Les huit présidents socialistes (PS) de l’Ariège, l’Aude, le Gers, la Haute-Garonne, la Gironde, l’Ille-et-Vilaine, la Meurthe-et-Moselle et la Seine-Saint-Denis, ont fait part de leur volonté de tester le revenu universel, dans une tribune parue dans le Journal Du Dimanche (JDD). Pour instaurer ce projet, les élus des conseils départementaux entendent, dans un premier temps, étudier les revenus minimums des Français afin de pouvoir ensuite élaborer un plan solide. Objectif : être "crédible scientifiquement, audacieux socialement et soutenable financièrement grâce à des microsimulations", détaillent-ils.
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Ils devront obtenir un changement du cadre législatif
Au total, 100 000 euros seront nécessaires au lancement de l'étude de faisabilité, comme le rapporte Le Figaro. Jean-Luc Gleyze, président de la Gironde, explique au JDD : "Nous espérons des résultats théoriques sous quatre à six mois après le lancement de l'étude. Et un début de l'expérimentation en 2019 serait l'idéal". Cependant, pour mettre en oeuvre ce projet, les présidents PS devront obtenir un changement du cadre législatif.
Autrement dit, obtenir un droit à l’expérimentation dans certains territoires. Le chef de l’Etat a d’ailleurs annoncé jeudi, lors du Congrès des maires, une volonté de réformer la Constitution pour alléger ce droit.
Un revenu de base qui entraîne des moqueries par ceux qui le perçoivent
Les présidents des différents départements estiment que le revenu de solidarité active (RSA) ne fonctionne pas et n’aide en aucun cas à "vaincre la pauvreté". Au contraire, ils indiquent que ce revenu de base entraîne souvent des moqueries par ceux qui le perçoivent et entraine par la même conséquence de "profondes mutations" sociales.
Le revenu universel, aussi parfois appelé revenu de base, figurait notamment dans le programme du candidat socialiste, Benoît Hamon, lors de la dernière présidentielle.