Au cœur de l'actu ce mercredi 30 octobre 2024, la recrudescence des rappels de produits aux conséquences parfois floues pour notre santé, mais aussi le sujet épineux du démarchage téléphonique qui nous touche...
Nommé Premier ministre vendredi 3 juillet, Jean Castex doit désormais composer son gouvernement. Et depuis les tractations vont bon train : qui sera remercié ? Qui fera son entrée ? Invitée de BFM Politique dimanche, Ségolène Royal a tenu des propos qui ont semé le doute et laissé entendre qu’elle pourrait faire partie du prochain gouvernement. "J’ai été appelée par un proche du président de la République", a-t-elle en effet affirmé tout en précisant que cet appel avait eu lieu la veille. Une première déclaration qui a fait l’effet d’une bombe dans la sphère politique et que l’ancienne ministre de L'Écologie sous François Hollande a aussitôt tempérée. "On sait qui je suis, ce que j’ai dit sur ce qui se passe aujourd’hui en France depuis trois ans, on connaît mes convictions, a-t-elle rappelé. Donc j’ai dit ‘si c’est pour mener une politique plus sociale, plus écologiste et plus démocratique, faites-moi une proposition’. Et nous en sommes là".
Ségolène Royal : "C’est moi qui ai dit les choses"
Ségolène Royal a ensuite insisté sur le fait qu’elle avait posé ses conditions sans toutefois clairement indiquer si un poste lui avait été réellement proposé. "C’est moi qui ai dit les choses. (…) Je ne peux être utile à mon pays que dans mes conditions, si c’est pour faire une politique plus sociale", a-t-elle insisté.
En somme, et si l’on en croit les propos de Ségolène Royal, la balle serait désormais dans le camp de Jean Castex. Une version qui n’est pas tout à fait celle de l’Elysée…
Ségolène Royal contactée dans la cadre du remaniement : l’Elysée dément
Après avoir assuré qu’elle avait été contactée par l’entourage d’Emmanuel Macron dans le cadre du remaniement ministériel, Ségolène Royal s’est refusée à donner plus de détails sur l’éventuel ministère qui pourrait lui être confié : "Je ne peux pas anticiper, ni répondre, moi je suis une femme de valeurs, de précision, de droiture. Voilà les fondamentaux qu’aurait cette proposition".
Une version des faits entièrement démentie par l’Elysée. "Tout cela n’existe pas", a en effet confié un conseiller d’Emmanuel Macron à nos confrères du Monde, tandis qu’une autre source proche du chef de l’Etat a affirmé à l’AFP que Ségolène Royal n’avait "jamais été appelée". Quelques heures après la publication de ces informations, Ségolène Royal a répliqué en dévoilant le contenu des échanges qu’elle aurait eus avec ce fameux "proche" d’Emmanuel Macron.
Ségolène Royal dévoile l’identité de celui qui l’a contactée
Suite au démenti des proches d’Emmanuel Macron, Ségolène Royal a répliqué en dévoilant au Parisien et à BFM TV le contenu des échanges qu’elle assure avoir eu un membre de l’entourage du chef de l’Etat au sujet du remaniement. Bien décidée à prouver la véracité de ses propos, l’ancienne ministre a même indiqué que Jean-Yves Le Drian était le fameux "proche du président" qui l’avait appelée. Tous les deux auraient ainsi échangés samedi par SMS puis par téléphone. Mais depuis, celle qui se rêvait à l’Elysée en 2007 serait sans nouvelles.
À nouveau contacté par Le Parisien, l’Elysée n’a cette fois-ci pas démenti. Le Palais a en effet confirmé que Ségolène Royal a eu "des contacts avec des membres de la majorité mais pas avec le président ni avec ses proches collaborateurs".