Chaque fin d’année, Google dévoile son classement des dernières tendances de recherche en France et dans le monde. Tour d'horizon des sujets qui ont marqué l’année 2024 en France.
Des milliers de personnes concernées. Depuis la mi-septembre, des salariés en Loire-Atlantique et en Vendée attendent toujours leurs indemnités journalières de la Sécurité sociale après avoir été en arrêt de travail. La raison ? La mise en place d’un nouveau logiciel de traitement des dossiers expérimentés dans ces deux départements qui ne fonctionne plus.
"Vous téléphonez tous les jours. Tous les jours, on vous apporte un discours complètement différent. Oui, vous êtes payé. Non, vous n'êtes pas payé et en fait, il n'y a jamais rien", raconte une habitante au sein d’un reportage diffusé sur le 13h de TF1.
"Là, j'en suis à 700 euros d'empruntés à ma fille. Je ne sais pas à quel moment je pourrais lui rendre. Hier, je suis allée aux Restos du Cœur demander un colis de dépannage parce que je ne peux pas faire les courses", déplore Jennifer, qui est en arrêt de travail depuis plus d'un an après une opération du genou. “C’est ça tous les jours, on se demande comment on va manger demain”, confie-t-elle.
“Ça fait deux mois que je les attends”
Un autre assuré raconte : "Moi je touche 1200 euros vu que je suis en accident de travail et j'ai un complément du coup de la prévoyance. Ça fait deux mois que je les attends", avant d'ajouter : "C'est compliqué, très très très compliqué."
Selon les informations de TF1 info, en Loire-Atlantique, 5000 dossiers en moyenne seraient en attente d’être traités.
Une situation d'urgence
Depuis le 17 septembre dernier, Jenifer a cessé de recevoir ses indemnités journalières. Auparavant, elle recevait 300 euros tous les quinze jours, ce qui lui permettait d’assurer ses charges du quotidien tels que le loyer, payer ses courses ou encore faire le plein de la voiture. Malheureusement, sans ses indemnités, elle n’arrive plus à subvenir à ses besoins. "C'est le dernier virement que j'ai perçu de la Sécurité sociale, et comme vous pouvez le constater, il date du 17 septembre 2024, depuis ça, plus rien", ajoute Jenifer.
200 agents mobilisés
Pour régler ce bug au plus vite, plus de 200 agents sont mobilisés à Nantes. "Notre priorité, c'est de payer les indemnités journalières dues aux assurés. C'est vraiment quelque chose de très profond chez nous et de très ancré chez les salariés de la caisse primaire. Pour nous, l'objectif prioritaire, c'est de rétablir ces paiements. C'est de trouver des solutions pour payer les assurés", indique Pierre Peix, directeur de la CPAM de Loire-Atlantique.
En attendant, des acomptes pourraient être versés dans les prochains jours afin de déploquer la situation pour les nombreux assurés.