Quoi de neuf ce jeudi 24 octobre 2024 ?
Gisèle Pelicot a livré un témoignage marquant au procès des viols de Mazan, déterminée à faire basculer la honte du côté des accusés. La France se réorganise face aux enjeux d'approvisionnement en gaz, avec l'assurance que les besoins de cet hiver seront couverts sous conditions. Un débat agite aussi nos routes, le Conseil d'État a jugé illégale l’implantation de nombreux ralentisseurs. Voici l'essentiel de l'actualité du 24 octobre.

Gisèle Pelicot, ex-épouse de Dominique Pelicot, s’est exprimée avec émotion ce 23 octobre lors du procès des viols de Mazan. Après avoir été droguée et livrée à des étrangers par son mari, elle a dénoncé la "culture du viol" qui persiste dans la société. Elle se dit "totalement détruite", mais déterminée à faire évoluer les mentalités en montrant que la honte doit peser sur les agresseurs, et non sur les victimes. 

Hiver sous contrôle pour l’approvisionnement en gaz

Face à l’incertitude provoquée par la guerre en Ukraine, la France s'apprête à affronter un hiver difficile en termes d'approvisionnement énergétique. Les gestionnaires de gaz, GRTgaz et Teréga, ont assuré qu 'il n’y aura pas de pénurie même en cas de températures exceptionnellement basses. Cependant, cela repose sur plusieurs conditions, comme une bonne gestion des stocks et un import soutenu, notamment via des terminaux méthaniers.

Rappel d’airbags défectueux chez Stellantis

Le constructeur automobile Stellantis a lancé une campagne de rappel d’airbags Takata défectueux, responsables de plusieurs décès à travers le monde, dont en France. Si le retrait de ces équipements se fait correctement, des problèmes de stockage chaotiques dans certaines concessions sont pointés du doigt. 

Faut-il en finir avec les ralentisseurs ?

Un vaste débat agite la France autour des ralentisseurs, dont une grande majorité serait illégale. En effet, près de 450 000 ralentisseurs ne respectent pas le décret de 1994, qui limite strictement leur implantation. Trop hauts, trop abrupts, ou mal placés, ils causent de nombreux désagréments, accidents et inconforts pour les usagers. 

Condamnation à 17 ans de prison pour un kinésithérapeute

Olivier Benham, un ancien kinésithérapeute, a été condamné à 17 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises d’appel des Bouches-du-Rhône. Il avait violé et agressé sexuellement quatre patientes handicapées entre 2015 et 2017.

Vidéo du jour

Dans notre sélection ci-dessous, vous trouverez des informations complémentaires sur ces sujets, ainsi que les Unes et les articles marquants que nous avons choisis pour vous aujourd'hui.

Libération

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Libération

"Je voulais que toutes les femmes victimes de viol puissent se dire : 'Mme Pelicot l’a fait, alors je peux le faire'". Ce 23 octobre, Gisèle Pelicot a de nouveau pris la parole devant la cour lors du procès des viols de Mazan. Son témoignage, marqué par la douleur mais aussi par une volonté farouche de justice, a touché les nombreux témoins présents. Ce procès est celui d’un mari, Dominique Pelicot, qui a drogué sa femme pendant près de dix ans pour la livrer à des dizaines d’hommes. Face à la cour, elle s’est exprimée sur son désir de briser la honte qui entoure les victimes de viol, affirmant que c’est aux agresseurs de la porter.

En s’adressant indirectement à son ex-mari, elle a évoqué leur vie commune. "Nous avons partagé nos rires et nos peines, jamais je n’ai douté de toi". Toutefois, elle n’a pas manqué de souligner l’incompréhension et la trahison profonde qu’elle ressent : "Comment ma vie a pu basculer à ce point ?", elle a également réaffirmé que, malgré les tentatives des avocats de l’accusé de justifier ces actes, elle ne se sentait coupable de rien, mais uniquement victime.

La Provence

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La Provence

Le témoignage de Gisèle Pelicot au procès des viols de Mazan a ravivé un débat national sur le consentement et la définition juridique du viol en France. Son discours a profondément ému, mais aussi mobilisé de nombreuses associations féministes et parlementaires qui appellent à une réforme législative ambitieuse.

Une "loi intégrale" est réclamée pour lutter contre la culture du viol et pour protéger davantage les victimes. Ce procès exceptionnel est suivi au-delà des frontières, notamment par des manifestantes venues soutenir Gisèle depuis Barcelone. Des réformes sont à l’étude pour 2025.

L'Indépendant

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L'Indépendant

"La honte, ce n'est pas à nous de l'avoir, c'est à eux", a-t-elle déclaré, souhaitant que son témoignage inspire d'autres victimes de viol à briser le silence. Elle a également dénoncé l’humiliation subie pendant le procès, où elle a été accusée d'être complice. Cette semaine marque les auditions du septième groupe de coaccusés, dont certains ont déjà reconnu les faits.

La Dépêche

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La Dépêche

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