Prix du gaz, coûts des péages... Ce qui change au 1er février 2018Istock
Comme chaque début de mois, de nouvelles règles susceptibles d'impacter votre pouvoir d'achat entrent en vigueur. Voici ce qui est prévu à partir du 1er février 2018.

Augmentation des tarifs réglementés du gaz

1,3 % de plus, en moyenne, que les prix pratiqués en janvier. Ce 1er février 2018 voit les tarifs réglementés du gaz d’Engie augmenter une nouvelle fois. C’est, tout du moins, ce dont a fait part ce lundi 29 janvier la Commission de régulation de l’énergie (CRE) dans l’une de ses délibérations. L’instance en question s’est, en effet, attelée à vérifier "la conformité du barème proposé par Engie […] à la formule tarifaire" que prévoit un arrêté du 30 juin 2007, rapporte le site Dossier Familial.

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Concrètement, voici les hausses tarifaires (hors taxes) qui vous pourrez constater sur vos prochaines factures :

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- + 0,4 % pour ce qui est de la cuisson ;

- + 0,8 % si vous utilisez en même temps cuisson et eau chaude ;

- + 1,4 % si vous vous chauffez au gaz ;

- + 1,6 % pour ce qui concerne la petite chaufferie.

Hausse des prix des péages

On le savait. On ne l’attendait pas particulièrement. C’est pourtant désormais chose faite. A partir du 1er février 2018, les tarifs des péages situés sur les autoroutes augmentent de 1 à 2 %. Vous êtes concerné dans le cas où vous décidez d’emprunter l’un des trois réseaux d’envergure que sont Vinci, APRR ou Sanef. Attention cependant, si vous circulez sur les routes secondaires, l’augmentation oscille alors entre 3 et 4 %.

L’heure du choix pour les propriétaires bailleurs

D’un point de vue purement fiscal cette fois, sachez que le 1er février 2018 constitue une date butoir si vous louez un bien meublé. C’est, en effet, le dernier moment pour faire part (par courrier recommandé avec avis de réception de préférence) à l’administration fiscale du régime pour lequel vous avez opté en ce qui concerne votre location meublée (régime réel ou régime micro-BIC).

Dans le détail, il convient, si vous êtes propriétaire bailleur, de déclarer vos loyers perçus au titre de bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Sauf si vos revenus locatifs à l’année dépassent les 70 000 euros, précise Dossier Familial. Dans ce cas, les loyers perçus sont automatiquement soumis au régime réel. Ce qui, en principe, vous donne la possibilité de déduire les charges et frais liés au logement que vous louez.

En dessous de ce seuil, vous avez alors le choix : à savoir celui d’opter soit pour le régime réel, soit pour le régime micro-BIC qui, lui, vous permet de bénéficier d’un abattement porté à 50 % sur vos bénéfices.

Acheter un vélo à assistance électrique devient plus compliqué

Jusqu’à présent, si vous envisagiez d’investir dans un VAE. Comprenez : un vélo à assistance électrique, vous bénéficiez d’une aide pour l’acheter versée par l’Etat. Certes, cette aide est toujours d’actualité en février 2018, sauf qu’elle se révèle bien plus difficile à obtenir. Il convient, en effet, de remplir un certain nombre de nouvelles conditions. A commencer par le fait que vous devez :

- Etre majeur et domicilié en France ;

- Etre non imposable sur vos revenus perçus en 2017 ;

- Bénéficier d’une aide à l’achat émanant d’une collectivité territoriale.

A cela, s’ajoute le fait que cette aide est, selon ministère de l’Economie et des finances, soumise à un plafonnement. Lequel, indique le site Dossier Familial, ne doit pas dépasser celui de la prime accordée par la collectivité. Au total, ces deux aides ne peuvent être supérieures à 200 euros, soit 20 % du coût d’achat de votre VAE.

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