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C'était l'un des gros chantier du début de quinquennat. Quelques mois seulement après son ascension aux plus hautes fonctions de l'Etat, le président de la République avait déjà entamé un certain nombre de réformes. Avec dans l'idée, expliquait-il en campagne que tout un chacun puisse "mieux vivre de son travail". C'est pourquoi Emmanuel Macron s'est donc attaqué à la contribution sociale généralisée, plus connue sous le nom de CSG. Et force est de reconnaître, indique Le Figaro, qu'il prévoyait initialement de largement mettre les retraités à contribution.
Il ne s'est d'ailleurs pas arrêté là : depuis le début du mandat, il n'y a pas eu qu'un seul portrait-type de Françaises et de Français perdant au change. Difficile, par exemple, d'oublier l'étonnante baisse des APL, qui bénéficiait alors à 2,6 millions de foyers, parmi lesquels quelques 800 000 étudiants. A l'époque, Emmanuel Macron s'était expliqué : selon lui, l'augmentation des loyers dans les grandes villes résultait justement d'une "politique de subvention", à laquelle il convenait alors de mettre un terme.
D'autres profitent de la politique d'Emmanuel Macron
Depuis, rappelle RTL, Emmanuel Macron a fait son mea culpa. "C'était une connerie sans nom", aurait affirmé le chef de l'Etat au sujet de la baisse des APL. Il a aussi fait marche arrière concernant la hausse de la CSG pour les retraités… Quitte à créer des erreurs et des confusions coûteuses pour certains assurés.
Dans le même temps, pourtant, certains ont bien plus profité des largesses du président…
Une nouvelle étude identifie les "chouchous" d'Emmanuel Macron
En pratique, rapporte Marianne, les "chouchous" du président ont eu droit à un traitement nettement moins sévère. En 2018, ils bénéficiaient de plusieurs réformes de la fiscalité du capital qui, en moyenne, leur ont rapporté 1 4000 euros de revenus.
Mais qui sont ces individus si chanceux ? Les 5% des ménages les plus fortunés de l'Hexagone.
C'est en tout cas ce qui ressort de la dernière étude de l'Insee, publiée le lundi 7 septembre 2020 et qui s'attarde sur les conséquences concrètes de l'action politique d'Emmanuel Macron sur les revenus des ménages. "De quoi conforter les contempteurs du ‘président des riches'", écrivent nos confrères. Et eux de pointer du doigt deux réformes en particulier : celle de l'IFI, qui visait avant tout à restreindre l'assiette de l'impôt de solidarité sur la fortune, et la mise en place du prélèvement forfaitaire unique (PFU), aussi appelé flat tax. Ces réformes ont créé d'importants effets d'aubaine qui ont très largement profité aux plus riches des Français.
"L'ensemble des potentiels effets de long terme - par exemple sur l'accumulation de capital ou l'exil fiscal -, souvent évoqués pour justifier les réformes, ne sont pas évalués ici", précise cependant le document.
Des mesures qui aggravent les inégalités ?
Les chercheurs ne s'arrêtent pas là. Selon eux, la politique menée par Emmanuel Macron dessine peu à peu une France à deux vitesses. "Avec d'un côté presque neuf millions et demi de pauvres en 2018", et de l'autre "les plus riches qui ont vu leur niveau de vie s'améliorer grâce à des revenus financiers plus élevés", écrit France Info sur son site. Par ailleurs, les chômeurs - dont le nombre croît de jour en jour - sont parmi les plus vulnérables : ils sont près de 37% à être statistiquement pauvres ; contre "seulement" 8% des actifs.