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Longtemps mis de côté par le gouvernement, le port du masque semble désormais s’imposer petit à petit en France. Et alors que le Premier ministre doit présenter mardi son plan de déconfinement et préciser ainsi sa position sur le port de ce précieux carré de papier ou de tissu, on annonce d’ores et déjà que les pharmacies sont désormais autorisées à en vendre aux particuliers.
Masques vendus en pharmacie : différents prix proposés
En effet, jusqu’à présent ces précieuses protections que le monde s’arrache étaient soigneusement conservées pour le personnel soignant qui n’en a pas assez. Mais samedi soir, un arrêté du journal officiel a autorisé les officines à en vendre aux particuliers.
Attention, ces masques ne seront pas les mêmes que ceux portés par les médecins et infirmiers : "Ces masques non sanitaires à visée collective, spécialement développés dans le cadre de l’épidémie actuelle, offrent, en complément des gestes barrière, une protection adaptée, en dehors du domaine médical", expliquaient les pharmaciens qui réclamaient cette autorisation, rapporte France 3.
Plusieurs modèles seront mis à la disposition des clients qui auront ainsi le choix entre le prix, la qualité et la durée de protection. "Certains seront à usage unique ou lavables deux ou trois fois et coûteront entre deux et cinq euros. D'autres résisteront à plus de cinquante lavages et seront vendus entre dix et quinze euros", détaille France 3 sur son site.
Mais les pharmacies ne seront pas les seuls points de vente où trouver des masques.
Les bureaux de tabac et les grandes surfaces vendront aussi des masques
Les pharmacies ne seront pas les seuls points de vente où trouver des masques grand public : les bureaux de tabac et les grandes surfaces seront eux aussi autorisés à en vendre.
Les quelques 24 000 bureaux de tabac du territoire pourront ainsi en vendre dès le 30 avril. Selon Le Parisien, le prix de vente à l’unité sera autour de 5 euros. Toujours d’après le quotidien, les premiers masques seront vendus "dans les premiers jours" aux "professionnels de proximité" comme les boulangers, les épiciers et les plombiers.
La date de mise en vente dans les grandes surfaces n’a quant à elle pas encore été communiquée.
Mais alors qu’il est recommandé de changer son masque en moyenne après 4 heures d’utilisation et que son port risque d’être généralisé voire rendu obligatoire dans les lieux publics, toutes ces mesures suffiront-elles à répondre à la demande ? Pas sûr si l’on en croit une note du ministère de l’Economie révélée par le Journal du Dimanche.
Masques : une note du ministère de l’Economie rendue publique
Alors que les autorités prévoient une explosion de la demande de masques pour les particuliers dans les semaines à venir, L e Journal du Dimanche a révélé une note du ministère de l’Economie selon laquelle les efforts mis en place sont encore insuffisants. " La production nationale hebdomadaire et les importations sont encore insuffisantes à ce stade ", indique en effet le document qui estime ensuite que la "totalité des besoins" ne pourra être couverte au début du déconfinement. Le système D qui consiste à fabriquer son masque en tissu soi-même promet donc de perdurer encore un moment…