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A chaque président sa malédiction. Tout au long de son mandat, François Hollande a dû faire face à la pluie. Dès son investiture, le 15 mai 2012, une violente ondée l'avait accompagnée pour sa traversée des Champs-Elysées, rappelle Le Figaro. Elle ne l'a plus quitté ensuite. A bien des égards elle sait même fait l'arme de certains de ses opposants qui n'ont pas hésité à railler le chef de l'Etat. Certaines photos, c'est un fait établi, ont marqué le quinquennat. Parfois, cependant, le crachin s'est fait dangereux. Comme lorsque l'orage a enserré l'avion du socialiste, avant que ne frappe la foudre.
En la matière, Emmanuel Macron n'est pas non plus en reste. Mais sa malédiction n'a pas grand chose à voir ! Et, à priori, ne le met pas dans des situations aussi aisément exploitables pour ses opposants. Non, en vérité, le fondateur d'En Marche ! doit "simplement" faire face à une succession d'anniversaires compliqués. Depuis son élection, en 2017, il n'aura pas eu l'occasion d'en célébrer un seul, sans devoir affronter une violente polémique.
La malédiction Macron : ce qu'il s'est passé lors de ses anniversaires ?
"On a senti des signes d'ouverture mais on est très loin, très loin d'un accord", assénait par exemple Laurent Berger, le célèbre secrétaire général de la CFDT, en sortant de Matignon en décembre 2019 après avoir - longuement - discuté de la réforme des retraites avec l'ancien Premier ministre. A l'époque, le locataire de l'Elysée s'apprêtait à fêter son anniversaire… en plein milieu d'une crise sociale sans précédent et de la plus longue grève de l'histoire du pays. Avant cela, il a aussi dû faire face à un nombre considérable de départs, de scandales… Sans oublier, bien sûr, la crise des "Gilets Jaunes" ou le controversé choix de son séjour au château de Chambord.
L'autre malédiction d'Emmanuel Macron : les vacances ratées
Force est de constater que, pour Emmanuel Macron, les anniversaires ne sont pas les seuls moments intimes rendus difficiles par l'exercice du pouvoir. C'est aussi le cas de ses vacances, souligne le site de la radio France Info. Ce dernier n'hésite d'ailleurs pas à parler "d'étés pourris". Le premier survient dès le mois d'août 2017, à la suite de son élection.
A l'époque, Emmanuel Macron s'accordait encore ces petites phrases. Celle qu'il prononce à l'occasion de l'inauguration de la Station F, un incubateur de start-up, restera dans les annales. "Dans une gare, vous croisez des gens qui réussissent et d'autres qui ne sont rien", assène-t-il alors. Sans surprise, la polémique est immédiate.
Les affaires de l'été : Alexandre Benalla
D'aucuns pourraient arguer que, en l'occurrence, la vraie malédiction d'Emmanuel Macron c'est sa langue. Le "pognon de dingue", les "gaulois réfractaires" et tant d'autres déclarations en attestent : le président de la République est souvent à l'origine des polémiques dont il fait l'objet.
Pourtant, en 2018, il affronte un autre scandale : l'affaire Alexandre Benalla. Cette dernière ne sera pas sans impact sur son été et lui coûtera même son ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb. "Cette affaire a pourri l'été du président et assombri le climat politique de la rentrée", affirmait d'ailleurs Gérard Courtois, éditorialiste pour Le Monde, dont Gala reprend les propos. Difficile, aujourd'hui, d'oublier le coronavirus qui paralyse la France entière depuis des mois...