De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les faits se sont déroulés à Vitry-sur-Seine. Ce magasin Leclerc, installé dans le Val d'Oise, fait aujourd'hui l'objet de toutes les attentions. Et pour cause ! Il est très largement critiqué, tant par les internautes que par les associations de défense animalière. Le rayon poissonnerie a en effet proposé un produit particulièrement… détonnant. Et surtout, interdit à la vente.
Il ne s'agit ni plus ni moins que d'un requin. Et pas de n'importe quel requin, affirme l'ONG Sea Sheperd : c'est un requin renard, une espèce protégée. L'organisme a d'ailleurs publié certains clichés de l'animal, largement mutilé, sur son mur facebook.
"Sans aucun scrupule et à l'instar d'autres grandes surfaces, l'hypermarché E.Leclerc de Vitry-sur-Seine crée actuellement le spectacle en exposant fièrement ce requin renard en promotion sur un îlot central au beau milieu de son espace poissonnerie. Quand une enseigne de grande distribution assume la promotion et la mise en avant macabre d'une espèce menacée, on est en droit de se poser de réelles questions sur son éthique…", commence en effet l'organisme, qui assène ensuite un rappel des plus sobres - mais pas moins efficaces. "Pour rappel : le requin-renard est une espèce menacée dont la pêche ciblée est interdite. Si les captures accidentelles ne sont pas sanctionnées et qu'il est légal de les commercialiser, le manque d'éthique et l'irresponsabilité des professionnels avides de profits ne doivent plus être ignorés".
A quoi ressemble le requin commercialisé par Leclerc ?
Plusieurs images du poisson ont été diffusées sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, certains internautes se sont d'ailleurs étonnés de sa commercialisation et ont dû faire face à la mauvaise foi de certains autres…
Les requins-renards ne sont pas assez bien protégés
L'ONG ne s'arrête cependant pas là. Elle insiste également sur les soucis liés à la protection même des requins-renards comme de toutes les espèces régies par les mêmes lois.
"Une interdiction de pêche ciblée sans interdiction de commercialisation n'est en rien une mesure de protection. Ces captures ne peuvent continuer à profiter à des professionnels peu scrupuleux", écrit par exemple l'association, qui souligne une responsabilité multiple, partagée entre "le pêcheur", mais aussi "l'Etat, "le consommateur", le "restaurateur", le "poissonnier" et finalement "l'enseigne de supermarché"...
"Nous en appelons à la responsabilité de chaque consommateur et de chaque professionnel : chacun doit mesurer l'impact de sa consommation sur ces espèces et leurs habitats", assène-t-elle encore.
La réponse de Leclerc
Le magasin de Vitry-sur-Seine commercialisait son requin-renard à 11,90 euros le kilos. Depuis, l'enseigne a souhaité réagir, assurant que la vente de cet animal était une erreur.
"E.Leclerc a établi depuis 2016 une liste noire qui identifie les espèces de poisson à ne pas commercialiser. Cette liste prend en compte la durabilité des espèces et représente un engagement important pour l'enseigne et les magasins doivent la respecter. Le requin-renard faisant partie de cette liste, le magasin concerné a commis une erreur", explique la chaîne.
Elle insiste, note Capital : "Des contrôles et un rappel des règles seront réalisés dans l'ensemble des magasins afin que ceci ne se reproduise plus".