La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Après sa victoire dimanche contre l’Islande, l’équipe de France de football va affronter jeudi prochain les Allemands, pour une place en finale.
Les Bleus sont désormais à seulement deux matchs de remporter la Coupe européenne et d’imiter leurs glorieux prédécesseurs de 1998, qui avaient remporté la Coupe du monde à domicile. A l’époque, Jacques Chirac avait profité de l’évènement pour gagner en popularité. Presque vingt ans plus tard, François Hollande – président le plus impopulaire de la Ve République – peut-il en espérer autant ?
Non, s’il en on croit l’analyse du politologue Yves-Marie Cann, interviewé par Le Figaro. "Si François Hollande peut enregistrer un regain de popularité sous l’effet d’une victoire des Bleus, il ne pourra atteindre les sommets atteints par Jacques Chirac il y a 18 ans", remarque-t-il.
"Le contexte s’avère tout autre aujourd’hui" qu’en 1998
A l’époque, la cote de popularité de Jacques Chirac avait connu un bon de 5 points, passant de 56 % en juin à 61 % en juillet 1998. Mais la victoire de l’Equipe de France contre le Brésil était advenue dans un contexte favorable à l’exécutif : amélioration de la conjoncture économique et cohabitation avec la gauche.
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"Le contexte s’avère tout autre aujourd’hui, rappelle Yves-Marie Cann au Figaro. D’abord, nous ne connaissons pas de période de cohabitation, traditionnellement favorable à la popularité du président de la République. Ensuite, le contexte économique reste particulièrement incertain, et les bonnes nouvelles des dernières semaines s’avèrent insuffisantes pour redonner le moral aux Français."
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