
INTERVIEW. Si vous vous faites cambrioler, votre contrat d'assurance habitation peut ne pas prendre en charge totalement les dommages subis. Voici les éléments essentiels à connaître donnés par un expert pour...
Une révélation aussi drôle qu’inquiétante. Selon David Spiegelhalter, statisticien à l’université de Cambridge, en Angleterre, les couples ne feront plus l'amour d'ici à 2030. Cette information, apportée par Charles Magnien sur le plateau de "Bourdin Direct" ce vendredi 29 mars 2019, a étonné et fait sourire l’ensemble de l’équipe. "Extinction des feux de l'amour", a rétorqué Jean-Jacques Bourdin en découvrant cette étude, rapporte BFM.
Pour en arriver à cette conclusion, le chercheur a observé les comportements sexuels de différents couples âgés de 16 à 64 ans. Il a ainsi pu constater que la fréquence des rapports intimes était en chute libre. En 1990, la moyenne mensuelle des ébats était de 5. En 2 000, elle baisse à 4, puis à 3 en 2010… Et ainsi de suite.
Mais comment expliquer ce phénomène ?
La faute aux nouvelles technologies et à Internet.
Avec l'hyperconnectivité, les écrans, les séries et autres réseaux sociaux, les couples passent beaucoup moins de temps ensemble.
"Cette connexion massive, conjuguée à la consultation constante de nos téléphones" contribue à ce phénomène. "Il y a quelques années, la télévision était éteinte à 22h30 et il n'y avait plus rien d'autre à faire. Alors qu'aujourd'hui, on peut passer une soirée, dans son lit, devant un écran", note l’auteur de l’étude et du livre Sex by Numbers (Ed. The Economist Books). Aujourd'hui, les gens ont de moins en moins le temps de faire l'amour", regrette-t-il.
Selon lui, les conséquences pourraient être désastreuses…
Le scientifique s’inquiète des suites que cette tendance pourrait avoir sur la fertilité, indique Maxisciences.
"Si vous avez beaucoup de relations sexuelles, il est plus probable de concevoir avant le pic de ‘défertilité’", souligne-t-il.
En 2016, lors de la diffusion de Game of Thrones en Angleterre, il avait d’ailleurs alerté sur la baisse significative de libido.
Rapport catastrophe ou inquiétante prévision scientifique ? Rendez-vous dans 10 ans pour le savoir…