Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Une estimation qui va à l'encontre de celles des Nations unies, qui prévoient une population mondiale de 10 milliards d'êtres humains d'ici à la fin du siècle. Combien de personnes vivront sur la planète Terre d'ici à 2100 ? Selon les estimations les plus élevées desNations Unies, nous serons près de 15 milliards au début du siècle prochain. Le scénario moyen oscille autour de 10 milliards et le scénario le plus bas projette 8 milliards.
Un pic de la population mondiale en 2043
Ces résultats sont contestés par le rapport de HSBC Global Research et de l'économiste James Pomeroy. Dans une étude relayée, jeudi 25 août 2022, par Les Echos, la baisse drastique de la natalité et l'augmentation de la mortalité signifieraient que la population mondiale pourrait atteindre son pic en 2043 en approchant les huit milliards d'habitants avant qu'une baisse du nombre de naissances ne s'amorce pour totaliser un peu plus de quatre milliards d’êtres humains en 2100.
"La baisse des naissances dans le monde est déjà incroyablement importante", écrivent les experts de HSBC Global Research. "Dans le monde, l'ONU estime que près de 40 millions de bébés de moins sont nés entre 2020 et 22 que si le taux de natalité de 2019 était resté stable." La pandémie a un rôle à jouer dans la baisse de la fécondité.
Au cours de cette période, le taux de natalité a chuté de 1%, "ce qui signifie que pour 1 000 personnes, un bébé de moins naît aujourd'hui qu'en 2019", illustre l'étude. À l'échelle de 8 milliards d'humains, c'est 8 millions de bébés en moins chaque année.
Cependant, toute la population mondiale n'est pas logée à la même enseigne. "En Europe, si les choses continuent comme elles le sont, la population diminuerait de moitié d'ici à 2070, et nous aurions 400 millions de personnes en moins sur le continent d'ici à la fin du siècle", préviennent les experts.
Pourquoi la population risque-t-elle de décliner ?
Plusieurs facteurs peuvent contribuer à une baisse du taux de natalité. L'étude cite l'amélioration du développement économique, l'amélioration de l'accès aux soins de santé et, dans les pays émergents, l'accès à la contraception.
De plus, la participation des femmes au marché du travail a un rôle à jouer dans la baisse des naissances. Selon le Dr Max Roser, fondateur de Our World in Data, cité dans l'étude, l'augmentation de la durée de scolarisation primaire des filles de 0 à 6 ans entraîne une diminution de 40 à 80 % des taux de natalité.
De plus, la hausse des prix de l'immobilier pourrait freiner le désir de fonder une famille des jeunes couples, qui pourraient différer la naissance d'enfants afin d'épargner plus longtemps.