Covid : les sombres déclarations de Jean CastexAFP
Depuis des mois déjà, Emmanuel Macron et son exécutif luttent contre la CoVid et veillent à ce que le virus ne se propage pas plus. Pourtant, assure le Premier ministre, le combat est loin d'être terminé.
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La ville de Paris est passée en zone d’alerte maximale. De nombreux hôpitaux tirent la sonnette d’alarme et disent combien leur situation et catastrophique. Même le docteur Didier Raoult, connu notamment pour avoir soutenu que la pandémie en cours n’était "pas plus mortelle" que les autres maladies saisonnières, dit aujourd’hui craindre sa dernière mutation "plus dangereuse", affirme-t-il ainsi que le souligne L'Indépendant. De toute évidence, la situation épidémiologique française s’aggravent. Certains préconisent d’ailleurs un reconfinement national, en vue par exemple des fêtes de fin d’années. D’autres soutiennent à l’inverse qu’une telle idée serait une hérésie, au moins sur le plan financier et économique.

De son côté, Jean Castex non plus n’a pas l’air très rassuré. L’hôte de Matignon a récemment multiplié les déclarations, ainsi que le rapporte BFMTV, encourageant les Françaises et les Français à l’aider dans sa lutte, à faire montre d’une véritable responsabilité. "La crise sanitaire n’est pas terminée", a-t-il notamment insisté. Pire, affirme-t-il : "elle est même en train de repartir". A nous de "tous ensemble nous donner les moyens de faire en sorte qu’elle ne s’aggrave pas davantage".

Que fait le gouvernement contre la CoVid ?

C’est précisément pour cela que l’exécutif a de nouveau envoyé Olivier Véran, ministre de la Santé et des solidarités, au feu. L’ancien député, qui avait dû remplacer Agnès Buzyn au pied levé en début d’épidémie, a repris ses points presse hebdomadaire, rappelle L’Express, tandis que le gouvernement fait montre de toujours plus de vigilance, quitte à multiplier les mesures restrictives et contraignantes. Avec, visiblement, l’espoir d’un vaccin… Ou d’une immunité de groupe, dénonce Libération.

Faire en sorte que la vie continue

"Nous prenons les mesures que la situation exige, tout en continuant à vivre, à faire en sorte que nos enfants puissent aller à l’école, que nos entreprises puissent continuer à fonctionner", a tenu à détailler l’ancien maire de Prades, qui vante sans surprise l’action présidentielle.

Et lui de poursuivre, sans hésiter : "Nous sommes tenus d’agir sur tous les registres. Ce n’est pas simple, pour personne, mais nous pas d’autres choix". De quoi laisser présager un nouveau durcissement des mesures prises contre le coronavirus ? Un éventuel reconfinement, ainsi que le souhaitent certains prix Nobel d’économie ? Pas nécessairement…

Jean Castex ne veut pas d’un confinement

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Olivier Véran l’a dit, Jean Castex le confirme : une nouvelle mise à l’isolement n’est pas exclue mais hautement improbable. "Un confinement général, une mise à l’arrêt du pays" est à écarter, dit-il. Et pour cause ! elle pourrait produire "des conséquences sanitaires, sociales et économique tout aussi graves que celle de la crise sanitaire".

"Nous continuons à aller de l’avant", juge le Premier ministre pour qui il n’est plus question de faire la guerre au virus. Il faut maintenant "apprendre à vivre avec", "à le contenir".  Et lui d’asséner, sombre : le vaccin, "ce n’est pas pour demain matin".