La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Les citadins privés de sorties nocturnes. Pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, Emmanuel Macron a annoncé, lors de son allocution du mercredi 14 octobre 2020, la mise en place d’un couvre-feu. La région Ile-de-France et huit métropoles sont concernées. Il s’agit de Lille, Grenoble, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Toulouse et Saint-Etienne.
A partir de ce samedi 17 octobre, il sera donc interdit de sortir de 21 h à 6 h dans ces grandes villes, durant au moins quatre semaines.
En cas de non-respect de cette mesure, des amendes de 135 euros seront dressées. Des dérogations seront toutefois accordées pour les actifs qui "rentrent du travail après 21 h, ou qui travaillent de nuit", a précisé le président de la République. En revanche, "il n'y aura pas de restrictions des transports" durant le couvre-feu.
Afin de laisser les Français partir en vacances de la Toussaint, les déplacements entre les régions ne seront par ailleurs pas réduits.
Une autre ville craint également un couvre-feu…
Couvre-feu : la ville de Nantes se prépare "à tous les scénarios"
Comme l’a indiqué Johanna Rolland, maire (PS) de Nantes à Ouest France, la situation sanitaire dans la ville est "préoccupante". "Nantes n’est pas concernée par les décisions de l’Etat ce mercredi soir", mais "nous nous préparons à tous les scénarios."
Elle en appelle ainsi à la responsabilité de tous : "Portons le masque et respectons les gestes barrières."
La maire n’est pas la seule à s’inquiéter. Les organisations syndicales pensent également que la métropole va passer en état d’urgence absolu et donc bientôt en couvre-feu.
Vers un couvre-feu à Nantes ? Tout le monde s’y prépare
A Nantes, les organisations syndicales et les services de la Métropole se préparent au pire. Dès ce jeudi, les présidents de l’Union de métiers de l’industrie hôtelière et du Groupement national des indépendants rencontreront les services de la Métropole pour travailler sur le sujet, note le quotidien régional.
"On y passera sans doute dès la semaine prochaine", redoute Frédéric de Boulois (UMIH). "Dans deux semaines certainement au vu des courbes", estime Catherine Quérard, la présidente du GNI. "Nantes a un taux d’incidence de 146 pour 100 000 habitants et le département 116. Et si on y est dans deux semaines, le couvre-feu de six semaines nous mènera jusqu’au 15 décembre."
Couvre-feu : "Ca va être dramatique"
Selon Catherine Quérard, le couvre-feu est une catastrophe pour les professions déjà durement touchées. Elle juge qu’elles sont "stigmatisées par les pouvoirs publics. Emmanuel Macron a dit que les restaurants, les théâtres, les cinémas respectaient les mesures sanitaires…, mais il les ferme quand même à 21 h avec le couvre-feu."
La restauration fait face à de grosses pertes, depuis le début de la crise sanitaire. "Depuis la réouverture, c’est entre – 15 et – 50 % de chiffre le midi et le soir, les restaurateurs se rattrapent un peu, ça compensait", note le président de l’Umih. "Là, fermer à 21 h, ça va être dramatique. "
Pour Catherine Querard, "on va vers une crise terrible dans certaines professions comme les traiteurs, les discothèques. Mais aussi dans certains bars et restaurants un peu fragilisés. Je suis très inquiète pour toute la profession."