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Alors que l’épidémie de coronavirus continue de s’étendre en France, certains en profitent pour arnaquer les autres. L’ambassade de Chine en France vient en effet de tirer la sonnette d’alarme après que plusieurs ressortissants se sont plaints de policiers les ayant verbalisés pour port du masque. En réalité, il s’agissait de faux agents…
Des escrocs déguisés en policiers français s’en sont pris à des étudiants chinois qui portaient un masque contre le coronavirus. Car si le gouvernement français ne recommande pas le port du masque pour les personnes saines dans la rue, les autorités chinoises, elles, si. Si bien qu’en Chine tout le monde ou presque en porte dans la rue.
150 euros d’amende pour port du masque anti-coronavirus dans la rue
Profitant de cette différence, les escrocs ont ainsi ciblés les ressortissants chinois, avec à chaque fois le même mode opératoire : invoquant la loi selon laquelle le port du voile est interdit en France, les faux fonctionnaires de police leur demandaient de régler une amende. "Ces étudiants (…) ont été condamnés à 150 euros d’amende par des ‘policiers’ pour avoir enfreint la Loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public", écrit l’ambassade de Chine sur son site. Et celle-ci de rappeler à ses ressortissants que "le port d’un masque pour raisons de santé n’est absolument pas illégal" dans l’Hexagone.
Promulguée en 2010 sous Nicolas Sarkozy, la loi relative au port du voile en France punit d’une amende pouvant aller jusqu’à 150 euros les personnes qui portent un niqab (voile qui ne montre que les yeux) et une burqa (voile agrémenté d’un tissu à mailles qui cache le visage), rappelle 20 Minutes.
Mais l’arnaque aux faux policiers n’est pas la seule qui sévit actuellement en marge de l’épidémie de coronavirus. Les ressortissants chinois ne sont pas les seules victimes des escrocs qui profitent du Covid-19. Les personnes âgées sont en effet des cibles privilégiées. Découvrez avec quel stratagème les malfaiteurs les approchent.
Coronavirus : méfiez-vous des faux tests de diagnostics
Cette fois-ci, la sonnette d’alarme a été tirée par l’Agence régionale de santé (ARS) à Nantes. Sur Twitter, elle a en effet écrit que des entreprises privées proposaient des tests rapides pour diagnostiquer la présence du coronavirus. Ces escrocs s’en prendraient aux particuliers mais aussi, et surtout, aux maisons de retraite. Or, et comme le rappelle l’ARS, ces tests de diagnostiques ne sont pas scientifiquement validés. Actuellement dans les Pays de la Loire, « seuls les CHU de Nantes et d’Angers sont habilités, à ce stade, à assurer ce genre de tests », rappelle d’ailleurs France Bleu.
Une autre arnaque visant les particuliers et plus précisément les retraités à été dévoilées la semaine dernière en Gironde.
Coronavirus : méfiez-vous des faux employés municipaux qui sonnent à votre porte
La gendarmerie de Gironde a elle aussi tiré la sonnette d’alarme en fin de semaine dernière. Sur sa page Facebook elle a en effet expliqué que des escrocs déguisés en faux agents municipaux sonnaient aux portes des particuliers en prétendant être chargés de désinfecter leur domicile. La plupart de ceux qui leur ont ouvert leur porte a ensuite été cambriolée. "Ce type de démarchage permet à ces escrocs de rentrer dans votre domicile, de vérifier la présence d'objets de valeur ou la présence d'un système d'alarme et/ou de réaliser, s'ils en ont l'occasion, ‘un vol par ruse’", explique la gendarmerie.