De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une nouvelle qui devrait redonner le sourire à toutes celles et tous ceux qui désespèrent de revoir leur coiffeur un jour. Invité de France Inter mardi, Christophe Castaner a reprécisé certains points évoqués la veille par Emmanuel Macron pendant son allocution. Et alors que le chef de l’Etat a annoncé que l’activité du pays allait partiellement reprendre à partir du 11 mai, le ministre de l’Intérieur a donné plus de détails sur la manière dont cela allait s’opérer.
"Nous allons exclure les restaurants et les cafés, qui sont des lieux de forte promiscuité", a-t-il entamé. Mais s’agissant des coiffeurs et des fleuristes, "l’objectif est que ces commerces-là puissent être ouverts", a-t-il poursuivi. Le gouvernement a la volonté "d’élargir la réouverture de tous les magasins au-delà de l’alimentaire", a-t-il également souligné.
Réouverture des salons de coiffure : "tout est prématuré"
Christophe Castaner a toutefois posé une condition à ces réouvertures : l’évolution de la pandémie de coronavirus Covid-19. "Le 11 mai n’est pas une certitude, mais un objectif", a-t-il tenu à souligner. Interrogé par Le HuffPost, Luc Héry, le secrétaire général du Conseil national des entreprises de coiffure (CNEC) a jugé cette date du 11 mai "prématurée" et s’est dit en attente de garanties pour la sécurité sanitaire des professionnels et des clients.
En effet, alors que les autorités préconisent de conserver au moins un mètre de distance entre chaque personne, les coiffeurs risquent d’éprouver quelques difficultés à exercer leur métier tout en respectant les règles sanitaires. Un avis partagé par le réseau national de la chambre des métiers. Contacté par 20 Minutes, celui-ci a expliqué "attendre des précisions du ministère" de l'Economie. "Il est probable que les salons de coiffure rouvrent, avec des mesures spécifiques, mais tout est prématuré", a-t-il ajouté.