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Tempête dans la famille royale. Alors que la reine Elisabeth II est décédée le 8 septembre 2022, son fils, le prince Charles, est finalement devenu roi, sous le nom de Charles III. De toute l’histoire britannique, il est l’héritier ayant attendu le plus longtemps son accession au trône, ainsi que le plus âgé lors de cet événement, à 73 ans. Couronné avec son épouse, Camilla Parker Bowles, le 6 mai 2023, à l’abbaye de Westminster, il a surpris le peuple britannique en annonçant son cancer au début de l’année 2024. Depuis, un nom de code, “Menai Bridge”, circule et inquiète les anglais. Que signifie-t-il ?
Cancer de Charles III : une épreuve à surmonter
Il aura fallu des dizaines d’années d’attente à Charles III pour atteindre le trône après le décès de sa mère, la reine Elisabeth II. Moins d’un an après son couronnement, le sort s’est pourtant acharné sur le nouveau roi, qui a annoncé être atteint d’un cancer. D’abord hospitalisé à la London Clinic pour une opération de la prostate le 27 janvier 2024, le communiqué est tombé quelques jours plus tard, le 5 février 2024, dans un souci de transparence.
Tandis que le roi a dû reporter ses engagements publics afin de démarrer un traitement, Kate Middleton, sa belle-fille, épouse de son futur successeur, William, a, pour sa part, évoqué, elle aussi, son récent cancer. Une succession de coups durs pour la famille royale alors que les récentes années ont déjà été marquées par de grandes difficultés. C’est dans ce contexte que l’opération “Menai Bridge” se prépare, un nom de code, qui inquiète potentiellement les britanniques par ses conséquences.
Cancer de Charles III : que signifie le nom de code “Menai Bridge” ?
Après trois mois d’arrêt, suite à la révélation de son cancer, le roi Charles III a redémarré, ce mardi 30 avril, ses activités publiques. Il n’en demeure pas moins que son traitement doit se poursuivre et que, comme l’indique le palais de Buckingham, il ne peut pas, pour l’heure, reprendre un programme complet.
Dans le même temps, le nom de code “Menai Bridge” inquiète toute l’Angleterre car, derrière ce nom porté par un pont suspendu à chaînes du début du XIXe siècle qui relie le Nord du Pays de Galles à l’île d’Anglesey, se cache le plan qui sera lancé lors du décès de Charles III. Rappelons que, pour la reine Elisabeth II, ce nom de code était nommé “Opération Tay Bridge”.
Cancer de Charles III : une coutume dans la royauté
Comme l’expliquent nos collègues de Midi Libre, la famille royale emploie régulièrement des noms de code. Ainsi, “l’opération Licorne” couvrait, après la mort de la reine, les cérémonies à Edimbourg et le retour du cercueil à Londres. “L’opération Springtide” faisait, pour sa part, référence au premier voyage du Roi Charles IIIdans les autres pays de Grande-Bretagne.
Il s’agit d’une coutume, qui est parfois employée en France dans certains cas de figure. Par exemple, depuis François Mitterrand, le président de la République a un nom de code pour les services secrets nommé Vega alors que le Premier ministre est appelé Mérovée.