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Depuis plus d’une semaine, l’invasion de l’armée russe en Ukraine se poursuit, et avec elle, les conséquences économiques s’enchaînent.
En France, de lourdes répercussions sont attendues. Dernièrement, c’est le secteur bancaire qui s’est agité. Car plusieurs établissements de l’Hexagone possèdent filiales et employés en Ukraine, ou en Russie.
On parle même de possibles faillites. Mais qu’en est-il vraiment ?
La Société Générale dans la tourmente ?
Pour contrer l’attaque russe en Ukraine, les pays Occidentaux misent tout sur les sanctions financières. Depuis le début du conflit, la Russie a ainsi été exclue du réseau interbancaire Swift, et la Banque de Russie, privée de nombreuses transactions. La rouble a dès lors connu une chute impressionnante.
Des mesures qui ont des conséquences non seulement pour le pays de Vladimir Poutine, mais plus largement sur toute l’économie européenne. En France, de nombreuses banques accusent le coup. « L’exposition de BNP Paribas à la Russie et à l’Ukraine, c’est-à-dire le montant de nos prêts et les garanties données, s’élève à 500 millions d’euros », indiquait par exemple une porte-parole de l’établissement bancaire au journal Le Monde.
Mais la banque française la plus “en péril” serait la Société Générale. Car l'établissement possède l’une des plus grandes banques privées russes, Rosbank, qui revendique près de 5 millions de clients particuliers dans le pays, et près de 90 000 clients dans les entreprises russes. Cette filiale représenterait pas moins de 2,8% du produit net bancaire de la Société Générale.
En Russie, la Société Générale pesait ainsi 18,6 milliards d’euros au 31 décembre 2021, dont 15,4 milliards grâce à Rosbank.
Une exposition “modérée”
En conséquence des sanctions imposées à la Banque de Russie, l’établissement français a vu son titre dévisser de 20% en Bourse, en seulement quelques jours.
Les financiers, tout comme les clients, s’inquiètent d’une prochaine faillite de Rosbank qui pourrait se répercuter la banque au logo rouge et noir.
Mais la Société Générale, jusqu’ici, adopte une posture rassurante. Lundi, elle assurait que son exposition “aux risques engendrés par ce conflit et par les sanctions internationales contre [Moscou]” était modérée. Dans un nouveau communiqué daté du jeudi 3 mars 2022, la Société Générale ajoute qu’elle est en mesure, pour l'heure, “d'absorber les conséquences d'un éventuel scénario extrême”, c'est-à-dire, de la perte de contrôle de sa filiale Rosbank.
Pas d’inquiétude à avoir pour l’instant, donc.