Publié par Amandine Blanchard, le 14/11/2024

3 min de lecture
Un homme vivait dans un “vide sanitaire”, un corps découvert sur un toit...Istock
Une nonagénaire découvre un “squatteur” aux conditions de vie des plus précaires, un cadavre localisé lors de travaux en France, un époux qui tue sa femme atteinte de la maladie d'Alzheimer… Faits divers surprenants, faits d'actualité insolites, parfois graves, parfois un peu moins, et souvent bouleversants : voici, en cette semaine du 14 novembre 2024, trois sujets qui donnent à réfléchir.
Sommaire

Depuis plusieurs semaines, ils entendaient des bruits bizarres dans la maison. Au départ, les résidents des lieux soupçonnent la présence d’animaux. Cela “ressemblait à des coups, frappés depuis le sous-sol, et lorsque ma femme frappait, des coups semblaient lui répondre”, raconte le fils de la propriétaire, âgée de 93 ans, qui vit dans le quartier d’El Sereno, à Los Angeles. Lasse de ces cognements intempestifs, la famille finit par solliciter la police locale début novembre 2024, rapporte la chaîne NBC. 

Sur place, les autorités découvrent la source de ces sons. Dans le vide sanitaire situé sous le bâtiment se trouvait un homme - alors totalement nu - âgé de 27 ans. Ce dernier s’était installé dans cet espace d’environ 2 mètres de haut et accessible depuis trois entrées différentes. Il y aurait vécu pendant environ six mois, d’après les estimations de la famille. Après avoir tenté pendant plusieurs heures de l’en déloger, tentant même des jets de gaz lacrymogène, les policiers californiens sont finalement parvenus à leurs fins. Le “squatteur” a été arrêté pour violation de propriété privée. Quant à la famille de la nonagénaire, elle a fait en sorte de sécuriser les fondations de sa maison. 

A des milliers de kilomètres de là, en France, ce n’est non pas dans un sous-sol, mais sur un toit qu’une surprenante et macabre découverte vient d’être faite. 

Le corps sur le toit

Cette intervention, l’entrepreneur risque de s’en souvenir longtemps. Chargé d’inspecter le toit d’un immeuble à Rochechouart, à une quarantaine de kilomètres de Limoges (Haute-Vienne), un homme a découvert un corps sans vie, mardi 12 novembre. Les gendarmes sont rapidement intervenus et une enquête a été lancée pour tenter de déterminer l’identité de cette personne.

Vidéo du jour

Le Populaire du Centre, qui a rapporté ces faits, évoque une femme disparue deux ans plus tôt. Cette dernière, âgée de 57 ans alors, vivait justement dans le même bâtiment, assure France Bleu Limousin. Début 2023, la gendarmerie du département avait émis un appel à témoins pour tenter de retrouver une quinquagénaire. D’après le message alors diffusé, cette femme, se déplaçait potentiellement “avec des béquilles”. 

Un meurtre par compassion ? 

Retour sur le continent américain. Au Québec, un homme de 81 ans est jugé à Laval, dans la banlieue de Montréal, pour meurtre de sa femme qui était atteinte de la maladie d’Alzheimer, comme l’indique le quotidien local La Presse. En septembre 2023, Gilles Brassard a tué son épouse, Thérèse Brassard Lévesque, alors âgée de 79 ans et résidente d’un établissement de soins pour personnes âgées. La scène avait été filmée par des caméras de surveillance. “Ferme tes petits yeux [et puis] dors”, lui aurait glissé son mari avant de l’étrangler avec une corde, selon les faits rapportés par le journal québécois. Celle-ci s’est débattue et l’homme a dû s’y reprendre à plusieurs reprises pour finalement étouffer son épouse, avant de tenter de se suicider avec des médicaments. Une employée l’a retrouvé avant que l’ingestion ne lui soit fatale.

Gilles Brassard risque la prison à vie, assortie de 10 ans de réclusion incompressible. Lors de son audition à la barre le 13 novembre, il s’est ainsi défendu : 

“Je ne suis pas un meurtrier. J’ai fait ce geste par amour et par très grande compassion, tout simplement. Aucune violence, aucune méchanceté dans mon geste. “