Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Ils étaient cinquante-six chefs... mais à la fin, il n’en restera qu’un. Non, vous ne venez pas d’assister à l’épilogue de Koh-Lanta (à la sauce Top Chef) mais à la première finale du Combat des régions sur M6. Après huit semaines d’une compétition arbitrée par le chef Norbert Tarayre accompagné des jurés Gilles Goujon et Aurélie Chaigneau, seules quatre délégations ont pu accéder à la grande finale.
Avant cela, tous les chefs (épaulé chacun par trois figures locales) ont mis à l’honneur la cuisine et les saveurs de leur région à travers plusieurs challenges. Dans ce concours culinaire mettant à l’épreuve les quatre coins de la France, la délégation de l’Hérault représentée par le chef Sébastien Misseri a su tirer son épingle du jeu pour faire saliver les papilles du jury.
À l’occasion de l’ultime épisode diffusé ce vendredi 2 septembre, le chef franco-mexicain avait trois ambassadeurs de l’Hérault dans ses rangs : l’oléiculteur Felix Monteils, le barman Frantz Heitz de Robert et le restaurateur Antoine Gibelin. Grâce à leur joie communicative et leur esprit d’équipe, ils ont excellé durant cette finale avec une glace à base de pommes de terre. Et, ils ont ramené le titre de "meilleure cuisine de France" à la maison, sans oublier le chèque de 10 000 euros à la clé.
Auprès de Planet, Antoine Gibelin est revenu sur leur aventure de plusieurs semaines au cœur de l’ancienne chocolaterie Menier de Noisiel, où s’est tenu le tournage de l’émission de M6.
Comment était l’ambiance au sein de la délégation ?
Antoine Gibelin : L’entente était incroyable. On est quatre bons copains du sud de la France qui aimons tous la même chose : faire la fête avec les amis, bien manger, boire du bon vin. Puis, on est tous les quatre dans l’émission pendant une semaine à défendre nos produits régionaux. Avec notre bonne entente et notre joie de vivre, c’était juste magnifique.
Comment le jury (Norbert Tarayre, Aurélie Chaigneau et Gilles Goujon) a perçu votre travail et votre cohésion d’équipe ?
Antoine Gibelin : C’était très rigolo parce que nous sommes arrivés avec beaucoup d’énergie, d’entrain et de joie de vivre. Ils pensaient que l'on était des joyeux lurons, ils sont juste là pour faire la déconne. Mais, à vrai dire, derrière, on a un chef qui est très fort, il excelle dans ce qu’il fait et il a de très bonnes idées. Il a su sortir de magnifiques assiettes.
Un moment marquant à retenir durant l’étape de qualification ?
Antoine Gibelin : Ce qui nous a le plus marqué, c’est d’avoir rencontré autant de bonnes personnes dans les équipes adverses. On rencontre que des passionnés qui font la même chose que nous. D’un autre côté, c’est aussi d’avoir vu que notre chef était capable de proposer des choses incroyables pour que l'on ait une chance de gagner. Pour notre première étape, on a fait des encornets farcis à la sétoise (pour l’épreuve tradition), un mille-feuille de rillettes à l’encre de seiche en hommage à Pierre Soulages et "une balade en forêt" avec un trompe-l’œil (pour l’épreuve création).
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Comment vous êtes-vous préparés pour la finale ?
Antoine Gibelin : On est restés ensemble et on a cherché des idées avec notre chef. On a abordé cette finale avec plein d’amour et de rire. On retrouve la bonne ambiance avec un peu de pression en plus. Tu peux gagner donc on n’est plus là pour rigoler. Tu joues un peu pour ton nom, mais aussi pour ton chef qui lui aussi joue sa notoriété. Donc, on a vraiment abordé cette finale avec beaucoup de sérieux et d’envie.
Aucune animosité ou rivalité entre les candidats ?
Antoine Gibelin : Rien, zéro ! C’était vraiment très bon enfant.
Les jurés vous ont-ils accompagné dans la conception des plats ?
Antoine Gibelin : Non, les juges ont juste regardé. Ils étaient juste là pour nous donner le thème voulu et la dégustation. Il y a que Norbert qui nous accompagnait. Lui était derrière, il regardait et faisait son show !
Un mot sur le chef Norbert Tarayre ?
Antoine Gibelin : Il est aussi fou que moi (rires). Il parle fort, c'est dingue. C’est une personne très gentille, il est très humble. C’est un mec humain. Franchement, on a été très agréablement surpris de rencontrer un mec comme ça. Il ne nous a pas donné de conseils, mais on a beaucoup échangé sur nos plats.
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Qu’est-ce que l’émission a apporté à votre délégation ?
Antoine Gibelin : L’émission nous a montré comment c’était de travailler ensemble. Mais, surtout, cela nous a apporté de la visibilité. Félix est un grand maraîcher bio de la région qui fait des olives et de l’huile d’olive extraordinaire. Ça va lui apporter de la visibilité et des appels. Pareil également pour Sébastien et Frantz va ouvrir son restaurant qui va être incroyable. Ça aide forcément pour démarrer. Quant à moi, on parle de mon établissement (Le Mas de la Feuillade, NDLR).
Quel bilan tirez-vous de la compétition ?
Antoine Gibelin : On a vraiment pris cette compétition comme du plaisir, surtout d’être ensemble. Et on l’a pris au sérieux à la fin de la première semaine quand on a commencé à comprendre qu’il y avait du niveau, mais toujours dans la joie et la bonne humeur. C’était notre leitmotiv !
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