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Paru ce lundi, la "Géographie de l'école 2014" répertorie, sur des cartes de l'Hexagone, les régions où disparités sociales et économiques favorisent les situations de décrochage scolaire. Publiée par le ministère de l'Education nationale, l'enquête de 148 pages menée par les chercheurs du Centre d'études et de recherche sur les qualifications (Céreq) et du Centre de recherche sur les espaces et les sociétés (Eso-Caen) a révélé quelles sont les zones où le risque est le plus important. Ils se sont basés sur la part de non diplômés parmi les jeunes de 15 ans à 24 ans qui ne sont plus scolarisés pour l’année actuelle afin d'établir six catégories des potentiels facteurs de décrochage.
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Mise à bas de certains clichésToutes les banlieues ne riment pas avec échec et décrochage scolaire. Bien que la Seine-Saint-Denis, Vaulx-en-Velin (Rhône) et Hérouville-Saint-Clair (Calvados) soient souvent les témoins de fragilités économiques, familiales et socio-culturelles, les milieux ruraux sont eux aussi très touchés par ce phénonème. Le collège de Vimoutiers (Orne) en est un bon exemple puisqu'il est classé en zone d'éducation prioritaire. Cette réalité n'épargne pas non plus les régions touristisques telles que le Languedoc-Roussillon ou la Corse littorale qui sont plus concernées par une certaine précarité économique. Sur l'île de Beauté, 36,5% des 15-24 ans sont sans diplôme et non scolarisés.
L'unique cliché de décrochage scolaire se vérifiant vraiment est celui concernant les familles nombreuses et/ou monoparentales. Souvent issus de la classe moyenne, ces ménages que l'on retrouve principalement au niveau des centres urbains, ont plus de difficultés à suivre de près la scolarité de leurs enfants.
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