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Fusillade à Liège : Benjamin Herman, un multirécidiviste radicalisé en prison
Un acte qualifié de "terroriste" par la justice. Ce mardi, Benjamin Herman a tué trois personnes dont deux policières à Liège, en Belgique, avant d'être lui-même abattu par les forces de l'ordre. Fiché pour ses contacts avec des islamistes, l’auteur est soupçonné d’avoir commis un autre meurtre la veille du drame. Il était sorti de prison pour une permission de quelques heures et devait réintégrer sa cellule ce lundi.
Plusieurs fois condamné pour vols, coups et blessures, et trafic, Benjamin Herman, Belge né en 1982 à Rochefort, était incarcéré depuis 2003. Il avait déjà effecté une vingtaine de sorties pénitentiaires sans aucn problème. Considéré comme "psychologiquement instable", d’après l’Express, i l était fiché pour avoir été en contact avec un détenu islamiste et s’être radicalisé lors de son incarcération.
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Eric Van der Sypt, porte-parole du parquet fédéral a indiqué mardi : "des éléments vont dans la direction d’un acte terroriste. Il est clair que l’objectif de l’assassin était de s’en prendre à la police". Benjamin Herman a d’abord agressé au couteau les deux policières avant de s’emparer de leurs armes pour les abattre, tout en criant "Allahou Akbar" (Dieu est grand). Il a ensuite tiré sur un étudiant de 22 ans, passager d’une voiture garée à proximité et mort sur le coup, avant de prendre en otage deux femmes de ménage dans un lycée.
Fusillade à Liège : Benjamin Herman soupçonné d'avoir commis un premier meurtre la veille
La veille de la fusillade de Liège, Benjamin Herman s'est aussi rendu coupable d'un autre meurtre. Il a abattu Michel Wilmet, son co-détenu, à coups de marteau alors qu'ils venaient de braquer ensemble une bijouterie à Rochefort, selon les informations de la RTBF. Jan Jambon (N-VA), le ministre de l’Intérieur belge a confirmé l’information : "Il n’avait plus de perspective dans notre société car il avait commis un meurtre la nuit d’avant."
L’enquête a été confiée à un juge d’instruction antiterroriste et se poursuit dans la cité sociale dans la ville de On, ville d’origine du père de Benjamin Herman. Selon le Parisien, le parquet fédéral devrait donner des précisions lors d’une conférence de presse ce mercredi. Le niveau d’alerte niveau 2 (menace "peu vraisemblable") a été maintenu.