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Une fusillade a éclaté jeudi dans le lycée général et technologique Alexis de Tocqueville de Grasse (Alpes-Maritimes), faisant huit blessés dont le proviseur. Un adolescent armé d'un fusil, d'un pistolet, d'un revolver et de deux grenades s'est introduit dans l'établissement. L'assaillant, qui a été rapidement interpellé, est un élève de 16 ans du lycée. Suite à ce drame, des élèves et enseignants, choqués, ont témoigné.
"On se serait crus dans un film"
Une élève de première, Axelle, a expliqué à RTL : "On a entendu des gens courir, c'étaient des élèves qui sont entrés dans notre classe et qui nous ont dit qu'il fallait sortir par la fenêtre parce qu'il y avait un homme armé. On n'a pas réfléchi et on est sorti, puis nous sommes arrivés sur le parking des professeurs et on a dû encore escalader pour sortir du lycée."
"J'ai entendu quatre coups de feu. C'était la panique totale. On a commencé à courir. On se serait crus dans un film. Dans le hall, il y avait des traces de sang. Je ne sais pas ce qui s'est passé dans la tête de la personne pour faire cela", a indiqué Andréas, un des lycéens évacués, au micro de BFMTV.
Marianna, élève au lycée, a déclaré à France info : "On a entendu 'alerte attentat'. À ce moment-là, on s'est tous mis sous les tables et on a attendu les policiers. Je voulais fermer les fenêtres, je me suis mise à la fenêtre pour la fermer et j'ai vu un lycéen. Il m'a regardée dans les yeux et il a tiré en l'air et j'ai fermé la fenêtre et je me suis mise sous la table. Il avait la rage. II m'a regardée et il est parti."
"Quand on a vu le sang par terre, on a compris qu'il ne jouait pas"
"J'ai entendu une grosse détonation puis deux autres. Je me suis tourné et j'ai vu quelqu'un dans la cour avec un fusil à pompe en train de tirer. Il tirait à travers les fenêtres des salles de classes qui donnent sur la cour", a raconté un élève du lycée à Nice Matin.
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Un professeur interrogé par 20 minutes explique avoir vu l'élève tirer sur le proviseur. "On était en train de manger avec un collègue quand on a entendu des pétards. On s'est levé précipitamment et on a vu un gars armé de qui on s'est approché pour le maîtriser. C'est à ce moment là qu'il a tiré sur le proviseur et qu'il nous a mis en joue en disant 'reculez, reculez'. Quand on a vu le sang par terre, on a compris qu'il ne jouait pas."