De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C’est LA polémique de la saison estivale, et elle fait encore parler. Alors qu’une vingtaine de villes côtières ont interdit le port du burkini sur les plages surveillées, des femmes ont récemment été verbalisées à Cannes et à Nice. Pourtant, elles ne portaient pas cette tenue islamique qui couvre tout le corps, mais un simple voile.
A lire aussi -Burkini : comment est-il accepté chez nos voisins européens ?
"On n’a pas le droit d’afficher son appartenance religieuse"
Comme l’explique le Huffingtonpost, mardi sur une plage à Nice, une femme a été verbalisée par la police alors qu’elle n’était que voilée. "Je suis toujours venue ici, je n’ai jamais eu de problème", a expliqué la dame au policier. Ce dernier a répondu, en lui rappelant l’application de l’arrêté municipale Nice : "C’est pour éviter qu’il y ait des problèmes comme en Corse où des gens se sont fait caillasser".
Pour rappel, la loi n’interdit pas directement le "burkini", l'arrêté municipal mentionne que "toute personne n’ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes mœurs et de la laïcité" est interdite "d’accès aux plages publiques, aux sites de mise à l'eau ainsi qu'à la baignade", jusqu’au 15 septembre prochain.
"On n’a pas le droit d’afficher son appartenance religieuse, continue le policier. Le problème c’est qu’il y a des gens que cela dérange, qui nous appellent. Du coup, ils ont pris un arrêté, les communes du littoral ont fait pareil, comme ça il n’y a pas de problèmes", a poursuivi le policier.
"Ma fille était en pleurs"
La semaine dernière, à Cannes cette fois-ci, une mère de famille de 34 ans a été obligée de payer une amende de 11 euros, sans quoi elle aurait été expulsée de la plage. Pourtant, elle aussi ne portait pas le burkini, mais un legging, une tunique et un hijab. Les policiers lui ont demandé de mettre son foulard sous forme de bandeau sous peine de quitter la plage. Elle a refusé de se dévêtir alors qu'un attroupement commençait à se former autour d'elle et les policiers.
Au micro de BFMTV mardi, Siam a montré son indignation. Elle a assuré être vêtue d’une "tenue correcte". Elle a dénoncé aussi le comportement de certains vacanciers sur la plage, qui ont crée une "mini émeute" et proféré des paroles telles que "Rentrez chez vous!", "On ne veut pas de ça ici", "Ici, on est catholiques !".
La Toulousaine, choquée, a estimé qu’elle n’était ni en "burkini ni en burka". "Je n'étais pas nue, donc je considère que ma tenue était correcte", a-t-elle assuré, en précisant que sa fille, qui l’accompagnait à la plage, "était en pleurs puisqu'elle ne comprenait pas pourquoi on demandait à sa maman de quitter les lieux".