Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Depuis quelques temps, des voleurs à domicile sévissent dans le nord de La Roche-sur-Yon. Pour ce faire, ils ont inventé un scénario infaillible, révèle Ouest-France.
Mardi, un agent des eaux sonne chez un couple d’octogénaires à Essarts. Ce faux technicien prétexte devoir effectuer une intervention. Deux faux gendarmes entrent alors en scène en prétendant enquêter sur l’agent en question. Le duo de gendarmes essaye ensuite d’occuper les victimes en prétendant avoir besoin des papiers du logement pendant que le faux technicien s’occupe de cambrioler la maison.
Le scénario se produit en série depuis quelques jours dans la région. Quarante minutes après Essarts, l’équipe de cambriolage a sévi à La Ferrière. Deux semaines plus tôt c’était à Montaigu. "Il s’agit clairement d’une équipe localement organisée", a précisé Christophe Alexandre, lieutenant-colonel de gendarmerie. "Ils effectuent des repérages afin de viser toujours des personnes vulnérables", a-t-il ajouté.
A lire aussi : Quand la gendarmerie dévoile le code des cambrioleurs
Ne pas ouvrir aux inconnus
Le colonel de la gendarmerie appelle une vigilance extrême, en particulier pour les personnes âgées. Ne pas ouvrir la porte à des inconnus, rester méfiant et observateur. Même si cette personne prétend devoir effectuer un contrôle, les techniciens de la police, d’EDF, de la téléphonie prennent toujours rendez-vous au préalable.
Le colonel a aussi donné quelques conseils pour reconnaître les voleurs. Ces derniers n’ont pas de costumes typiques. "Le faux agent des eaux portait une combinaison de travail bleue, les faux policiers ou les faux gendarmes étaient vêtus de couleur sombre et bleutée et d’une casquette à visière". Par ailleurs, la carte professionnelle présentée par les faux gendarmes était très mal imitée.
En cas de doute, il est préférable de reporter la date de la visite et vérifier auprès de la société de prise en charge si des interventions étaient prévues ce jour-là.