De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le couvre-feu fera-t-il bientôt son grand retour ? D’après le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, rien ne permet en tout cas de l’exclure. Cela ne signifie pas nécessairement que ce dispositif de restriction des libertés serait déployé à échelle nationale. Du moins… pas forcément dans l’immédiat. Sur le plateau de BFMTV, dont La Dépêche reprend les informations, Clément Beaune est revenu en détail sur le raisonnement du gouvernement et n’a pas manqué de préciser un peu le processus qui pourrait être mis en place.
"Il faut avoir cette arme entre les mains si une situation devient incontrôlée", estime en effet le secrétaire d’Etat, non sans rappeler que les préfets seraient consultés avant un possible retour du couvre-feu à l’échelle locale. C’est que, dans certains départements, la situation s’avère particulièrement complexe. Les Pyrénées-Orientales font d’ores et déjà l’objet d’un certain nombre de mesures de contrôle sanitaire : les restaurants, mais aussi les bars doivent désormais y fermer à 23h, sauf à s’exposer à une sanction de la part des autorités. Et pour cause ! Le taux d’incidence y est particulièrement élevé, excédant même les 200 cas pour 100 000 habitants la semaine du 14 juillet 2021.
Couvre-feu : les autres départements à risque
Comme l’explique La Dépêche, Clément Beaune n’exclut pas nécessairement le recours au couvre-feu dans les Pyrénées-Orientales. Refusant de se prononcer clairement sur le sujet de ce département précis, il a préféré rappeler que les mesures étaient hélas indispensables. "Ce n'est pas idéal, ce n'est pas ce que nous souhaitons mais c'est nécessaire en attendant que la vaccination progresse", insiste-t-il.
D’autres départements, dans lesquels le couvre-feu "n’[est] pas exclu" pourraient aussi s’avérer en danger. A Paris et dans les environs proches de la capitale ou dans le Calvados, par exemple, la situation épidémiologique se dégrade vite. Ce n’est pas sur ceux-là que Planet choisit aujourd’hui de braquer les projecteurs. Retour sur ces havres estivaux que sont les zones à vacanciers… où vous feriez mieux de ne (peut-être) pas avoir prévu les vôtres.