De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Quatre mois après le scandale de l’abattoir d’Alès et sa vidéo choc, un nouvel abattoir "certifié bio", au Vigan, est soupçonné de maltraitances sur ses animaux. L’association de défense des animaux L 214 a diffusé des extraits de vidéos de caméra cachées, prises entre avril 2015 et février 2016. Pendant plus de cinq minutes, on peut y voir un employé jeter violemment des moutons dans un box pour les faire aller dans le "couloir de la mort".
L’un d’eux se casse visiblement la patte en venant s’écraser contre une barrière. Plus loin dans la vidéo, on y voit encore des employés éclater de rire en infligeant des décharges électriques aux moutons. Ceux-ci, mal étourdis, sont ensuite attachés au bout d’une chaîne par la patte, toujours conscients. D’après L 214, les outils d’étourdissement étant défectueux dans l’abattoir, les animaux sont toujours conscients lorsqu’ils sont égorgés. L’association a décidé de porter plainte pour mauvais traitements.
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"La viande heureuse, ça n’existe pas"
"C'est d'autant plus révoltant que c'est un abattoir qui approvisionne un marché local. On y voit des scènes qui vont au-delà de ce qu'on voyait à Alès, des scènes de violence gratuite" décrit Sébastien Arsac, porte-parole de L 214, au micro de France Info.
Dans la vidéo intégrale, la chanteuse Nili Hadida de Lilly Wood and the Prick présente les images et commente : "Même dans les abattoirs tournés vers le bio et le local, les animaux perdent la vie dans d’atroces souffrances. La viande heureuse, ça n’existe pas."
Contacté par 20 Minutes lundi soir, le directeur de l’abattoir, Laurent Kauffmann, n’avait pas encore vu les images, mais a précisé qu’il n’était "pas en mesure de dire si ces choses sont effectivement arrivées, mais si c'est le cas c’est une faute professionnelle."