
Quatre mois après le verdict du procès des viols de Mazan, l’ancienne maison de Dominique et Gisèle Pelicot laisse une cicatrice dans le cœur des habitants due ce village du Vaucluse.
Un scenario digne d’un film. Lundi vers midi, une femme a été enlevée en pleine rue à Nice. Agée de 76 ans, elle venait de sortir de son véhicule et s’apprêtait à entrer dans une pharmacie située "dans une discrète artère proche du boulevard Gambetta" lorsqu’elle a été "poussée dans un utilitaire à bord duquel se trouvaient au moins trois individus", précise Nice-Matin. Des témoins ont également raconté que ses ravisseurs lui avaient appliqué un linge sur le visage, laissant ainsi pensé qu’ils avaient cherché à l’endormir.
Une femme d’affaires richissime
D’après les premiers éléments communiqués par le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre, la femme enlevée serait Jacqueline Veyrac, la dirigeante de l’hôtel de luxe "le Grand Hôtel" à Cannes. En plus de cet établissement cinq étoiles situé sur la Croisette, la septuagénaire est également gérante d’un établissement emblématique de Nice : le restaurant La Réserve, écrit Nice-Matin qui ajoute que la femme d’affaires avait racheté le Grand Hôtel de Cannes avec son défunt mari, Gérard, dans les années 1950.
Le procureur Prêtre a par ailleurs indiqué que Jacqueline Veyrac avait déjà fait l’objet d’une tentative d’enlèvement en 2013. "Les limiers de la brigade criminelle de la police judiciaire sont à la recherche des fuyards, introuvables à ce stade", indique le qutodien.