De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Prête à tout pour une indemnisation... Une jeune femme de 31 ans, hospitalisée le 13 novembre dans une clinique de la région parisienne pour une intervention bénigne, a prétendu faire partie des victimes de l'attentat terroriste du Bataclan. Elle vient d'être condamnée à six mois de prison avec sursis.
"Au mois de décembre, elle décide de solliciter le Fonds de garantie des victimes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI) et dit avoir été blessée dans la salle de concert parisienne, où elle se serait trouvée avec un ami, un homme réellement décédé lors de l'attaque", rapporte l'AFP. Elle indique alors également avoir réussi à s'échapper par une fenêtre en "se faisant un bobo au doigt".
"Je n'arrivais pas à payer la facture de la clinique"
La tentative d'escroquerie monte d'un cran lorsqu'elle décide de compiler un dossier alternant des faux certificats médicaux et faux témoignages afin de réclamer 10 000 euros. Mais face aux incohérences de plusieurs documents, les juges d'instruction parisiens, qui doutent des déclarations de la jeune femme, saisissent le parquet de Bobigny, précise l'agence de presse.
Une fois placée en garde à vue, celle-ci a tout avoué. "J'avais des problèmes, je n'arrivais pas à payer la facture de la clinique, il restait 144 euros à payer. Et puis j'avais des problèmes de loyers impayés, j'ai perdu mon travail chez Franprix", a-t-elle expliqué devant les juges.
Le 21 novembre aura lieu à Versailles le procès d'une autre jeune femme, âgée de 24 ans, pour escroquerie et tentative d'escroquerie. Cette dernière s'était également fait passer pour une victime en prétendant se trouver sur la terrasse du bar Le Carillon le soir des attentats à Paris.