De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C'est une initiative solidaire qu'a lancé, mercredi 21 janvier, l'Association des commerçants de Dammartin-en-Goële. L'imprimerie locale qui avait servi de planque aux deux djihadistes a été en partie détruite lors de l'assaut du 9 janvier. Pour lui permettre de se relancer, les commerçants locaux ont mis en ligne une levée de fonds.
63 000 euros réunisLa cagnotte a pour but d'aider l'entreprise à "reprendre son activité dans les plus brefs délais", a indiqué à l'AFP Jean-Pierre Mateo, premier adjoint au maire de la commune. Ce lundi, elle comptabilise 63 000 euros et plus de 1600 participants. François Alves, président de l'association, espère récolter 100 000 euros. Il explique que l'assurance prendra en charge les réparations mais dans trop longtemps, rapporte Libération. "L'imprimerie a besoin de se relancer vite, pour ne pas perdre ses clients", ajoute-t-il.
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Des dégâts matériels et morauxL'imprimerie CTD (Création Tendance Découverte) a non seulement subi des dégâts en façade, mais surtout à l'intérieur. En effet, l'assaut du GIGN n'a pas épargné les six machines d'impression de l'entreprise. "Chaque machine coûte entre 80 000 et 100 000 euros, les remplacer va coûter très cher" explique François Alves.Outre les dégâts matériels, le chef de l'entreprise, Michel Catalano, détenu quelques temps par les Kouachi avant d'être relâché, a été atteint "moralement", d'après l'adjoint au maire. "Il faut aider les salariés à retrouver leur travail le plus vite possible", ajoute-t-il.
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