La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Un policier du Val-de-Marne est visé par une enquête de l’Inspection générale de la police nationale. Il est accusé d’avoir tenu des propos racistes et autres commentaires xénophobes sur le réseau social Facebook. Cet agent de police faisait partie des fonctionnaires qui ont procédé au contrôle d’identité d’une jeune femme voilée à Trappes en juillet dernier, un contrôle qui avait dégénéré et engendré plusieurs nuits de violences urbaines. Un précédent l'été dernierC’est le site Copwatch, qui répertorie l’ensemble des gendarmes et policiers, qui a découvert son activité sur le réseau social. L’été dernier, une enquête avait été ouverte après que des propos racistes avaient été découverts sur une page Facebook dédiée à la police peu de temps après les incidents de Trappes. Les investigations ont permis de remonter jusqu’à ce gardien de la paix, âgé d’une quarantaine d’années. Noirs, Arabes, Roms...Sur son profil Facebook, dont Copwatch a fait des captures d’écrans, on pouvait lire, par exemple, « C'est quand la fin du moyen-âge pour les musulmans ? », « Quand je pense qu'il suffirait de supprimer tous les Noirs et tous les Arabes pour qu'il n'y ait plus de racisme », ou encore « Ils n'ont qu'à s'acheter des terrains comme tout le monde ces bâtards » en parlant des gens du voyage. Le policier s'est expliqué sur internetContacté par Rue89, le policier mis en cause s’est exprimé dans un billet publié sur le site. « Tout d’abord, je souhaiterais vous dire que non, je ne suis pas raciste. Mes potes et voisins s’appellent Nordine, Rachid, Jamal, Mouad, et j’en passe. Certains sont musulmans, nous faisons la fête ensemble. D’autres sont juifs, nous étions à l’école ensemble et nous nous voyons toujours » écrit-il. « Je ne suis pas non plus anti-Roms. Ma compagne est roumaine et nous allons nous marier. Oui, je suis policier et patriote, rien de grave jusque-là. Ensuite, j’extériorise mes frustrations au boulot grâce à l’humour » ajoute le policier. « Il vaut mieux que j’écrive des conneries plutôt que d’en faire, excusez-moi d’être humain ».