De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis jeudi et la macabre découverte faite par les secours au domicile de Coralie Knech, la ville de Vienne (en Isère) est sous le choc. Cette mère de famille a en effet été retrouvée morte, apparemment tuée à l'arme blanche, derrière son canapé tandis que les cadavres de ses deux petites filles – Charlotte 5 ans et Feyriel 3 mois – ont respectivement été trouvés dans le congélateur et dans le réfrigérateur de leur appartement. Des autopsies ont été pratiqués ce vendredi sur les coprs du bébé et de sa mère. Les résultats n'ont pas encore été communiqués. L'examen post-mortem de la fillette sera décalé de quelques jours, le petit corps ayant été congelé.
La piste du père
De leur côté, les enquêteurs sont mobilisés pour tenter de retrouver l'auteur de ces crimes. Ils s'intéressent notamment au père de Feyriel, un tunisien de 26 ans actuellement en fuite. Déjà condamné en mai dernier à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales, il aurait été géolocalisé en Italie grâce à son téléphone portable, selon une information RTL. Une source proche du dossier a, quant à elle, insisté sur le fait qu'il "faut se méfier des raccourcis". Et d'ajouter: "Est-ce qu'il y a eu conflit ? Cela ne veut pas dire qu'il est l'auteur. On est en train d'entendre l'entourage pour tenter de cerner l'ambiance qui régnait". De son côté, la mère de la jeune femme décédée a confié au micro de BFMTV que, selon elle, sa fille serait tombée dans un "piège".
Un quartier en deuil
Des bouquets de fleurs ont été déposés devant la porte d'entrée de l'immeuble où résidaient Coralie Knecht et ses deux petites filles. La direction de l'école où Charlotte était scolarisée a par ailleurs indiqué que des psychologues y ont été dépêchés pour "aider les institutrices à accueillir les élèves". Selon elle, "il faut en effet accompagner les enfants, pour surmonter ce choc, mettre des mots sur leurs peurs".
De leur côté, les habitants de ce quartier populaire de Vienne sont consternés. L'un deux a cependant déclaré avoir aperçu le père du nouveau-né et son frère mardi matin à bord d'un train en direction de Lyon. Selon lui, le père de famille avait l'air "fatigué et inquiet". Le tenancier d'un restaurant de kebabs situé juste à côté du domicile du couple a décrit, lui, un homme "souriant", qui fréquentait régulièrement son établissement, et venait aussi avec sa femme et les deux enfants.
Anciennement agent d'entretien dans un lycée de la ville, Coralie Knecht vivait du RSA, selon la presse locale.