De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Que s’est-il passé dans ce Thalys en provenance d’Amsterdam et à destination de Paris, vendredi dernier ? Depuis quelques heures, le scénario de l’attaque perpétrée par Ayoub el-Khazzani, un Marocain radicalisé et lourdement armé, se précise. Grâce aux témoignages également des passagers américains, britanniques et français qui ont neutralisé le potentiel terroriste, nous sommes en mesure d’établir le récit des évènements qui se sont soldés par trois blessés dont un grave.
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La scène se passe dans la voiture 12 du Thalys 9364, parti vers 17h50 d’Amsterdam en direction de Paris. A l’intérieur, Ayoub El-Khazzani, un Marocain de 25 ans armé d’une kalachnikov, d’un pistolet automatique Luger, d’un cutter et de neuf chargeurs dissimulés dans un sac, s’enferme dans les toilettes.
Torse nu avec une kalachnikov
Au moment de charger son arme, plusieurs passagers entendent des bruits à l’extérieur. Lorsqu’Ayoub el-Khazzani sort enfin des toilettes, il tombe nez à nez avec un voyageur français de 28 ans, employé dans une banque aux Pays-Bas, qui tente de désarmer le Marocain, torse nu et portant sa kalachnikov.
Un contrôleur s’avance alors, pensant assister à une bagarre. Mais celui-ci se fait projeter au sol par le terroriste présumé qui s’enfuit aussitôt. Une fois relevé, le contrôleur tire la sonnette d’alarme et informe le conducteur de ce qui se passe dans la voiture 12. Pendant ce temps, l’agresseur, parvenu à repousser le Français, tire plusieurs balles dont l’une frôle un contrôleur et une autre touche un franco-américain de 51 ans, toujours hospitalisé.
"Il sortait des armes de partout"
Le terroriste présumé se dirige alors dans la voiture 13, appuie à plusieurs reprises sur la gâchette de sa kalachnikov qui semble enrayée. Ayoub el-Khazzani repart alors dans la voiture 12, cependant qu’un passager américain l’intercepte et le plaque au sol. Le militaire aidé de plusieurs amis partis avec lui en voyage en Europe réussissent à maîtriser l’assaillant qu’ils ligotent au sol non sans l’avoir frappé à plusieurs reprises. "J’ai commencé à l’étrangler, il sortait des armes de partout (…) Tous les trois, on lui a donné des coups de poing, je l’ai étranglé jusqu’à ce qu’il soit inconscient", a détaillé Spencer Stone, le militaire américain blessé par un coup de cutter dans la bagarre.
Pendant ce temps, le train est dérouté vers Arras où il arrive à 18 heures. Prévenues, les forces de l’ordre interceptent le Marocain qui s’avèrera s’appeler Ayoub el-Khazzani et dont les motivations restent encore à établir.
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