Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Elles ont causé des dégâts considérables en France. Il y a vingt ans-cinq ans bientôt, le 26 et le 27 décembre 1999, deux tempêtes ont balayé l'Hexagone, arrachant des toitures et déracinant des arbres. La première, Lothar, a soufflé sur 60% des départements rançais avec des vents mesurés à 173 km/h à Orly, près de Paris. Quelques heures plus tard, c'est au tour de Martin de s'abattre sur les départements du sud de la France, avec des rafales de vent exceptionnelles allant jusqu'à 198 km/h. Ces deux tempêtes, à jamais dans les mémoires, ont fait 92 morts. Une catastrophe naturelle qui est à ce jour la plus meurtrière et la plus coûteuse en France métropolitaine.
Une grue couchée sur des voitures
Comme le montre les photos prises au moment de la catastrophe, de nombreux arbres ont été arrachés et des milliers de kilomètres de routes ont été ravagés. Comme le rappelle La chaîne météo, les dégâts ont été estimés entre 8 et 13 milliards d'euros. Arrachées, les toitures se sont envolées pour retomber en morceaux sur les routes et les voitures. Dans le XIIe arrondissement de Paris, une grue s'est couchée sur un parking sous la violence du vent, frolant dangereusement des immeubles.
Vingt ans plus tard, les dégâts de ces deux tempêtes ne sont pas oubliés, particulièrement dans certaines parties de l'Hexagone. Sur les 350 000 arbres du château de Versailles, 18 500 n'ont pas résisté au vent et ont dû être abattus. Un désastre pour un parc dont la beauté fait la renommée. Des appels aux dons et au parrainage de jeunes arbres ont été lancés pour reconstituer les jardins dans leur état du XVIIe siècle ou du XVIIIe siècle. Ces différentes opérations ont rencontré un grand succès et de nombreux donateurs, français comme étrangers, se sont manifestés. Une nouvelle campagne d'adoption sera proposée en 2020 pour la replantation de chênes et une autre pour des tulipiers.