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A Paris, le nombre de PV a chuté depuis les récentes attaques. En cause, une mesure de prévention de la Préfecture de police de Paris à l'égard de ses agents de surveillance.

C'est une des conséquences inattendues des événements tragiques de ce début d'année. Suite aux attentats, la Préfecture de police de Paris a ordonné aux agents de surveillance de Paris (ASP) de ne pas se rendre sur le terrain, craignant qu'ils soient visés pendant leur fonction. Les procès verbaux ont donc, du 8 au 18 janvier, largement diminué, rapporte Le Figaro.

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Le 7 janvier dernier, après l'attaque contre Charlie Hebdo, une décision prise par la Préfecture de police de Paris demandait aux ASP de ne pas sortir sur la voie publique pour des raisons de sécurité. "Comme ils portent un uniforme bleu, assimilable aux forces de police, et qu'ils n'ont aucun moyen de se protéger, la préfecture a décidé de ne pas les envoyer sur le terrain avant qu'ils ne soient équipés d'un gilet pare-balles" explique Sylvie Ménage, présidente du SIPP-UNSA, au Figaro.

1500 gilets pare-ballesPour que les ASP puissent de nouveau verbaliser en sécurité, des gilets pare-balles pour l'ensemble des 1500 agents ont été commandés dès le 8 janvier. Certains d'entre eux n'ont reçu le leur que 10 jours plus tard et ont donc été privés de voie publique jusqu'au 18 janvier. Une semaine et demi qu'ils ont passé dans leurs vigies, à côté des commissariats de chaque arrondissement.

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Une aubaine pour les Parisiens, même si la présidente du SIPP-UNSA affirme que certains ont malgré tout reçu la contravention de 17 euros : "mieux équipés, les gardiens de la paix, qui ont également le pouvoir de dresser des PV, ont pu poursuivre leur travail", précise-t-elle.

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