Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Après des vols de reconnaissance, le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian a annoncé mercredi sur France Inter que la France effectuerait "dans les prochaines semaines" des frappes aériennes contre l’Etat islamique (EI) en Syrie.
Jusque-là, François Hollande s’était cantonné à des frappes en Irak. Mais devant la montée en puissance de l’organisation terroriste dans le pays de Bachar el-Assad, le président de la République n’aurait pas eu d’autres choix que de revoir sa copie.
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La deuxième ville du pays, Alep, longtemps considérée comme la capitale économique de la Syrie, est désormais menacée par l’avancée de l’Etat islamique qui se rapproche dans le même temps dangereusement de la frontière libanaise.
Bachar el-Assad ne conserve que la partie ouest de la Syrie
Le ministre de la Défense l’a lui-même souligné mardi à l’Assemblée nationale, évoquant "la progression très importante de Daech (acronyme de l’EI) en Syrie." "Sur la petite ville de Marea, il y a une offensive extrêmement forte [de l’EI], qui, si elle l'emportait, réduirait à néant ce que l'on appelle encore l'Armée syrienne libre.", a expliqué Jean-Yves Le Drian.
Comme le montre la carte de BFMtv, le territoire syrien est contrôlé au deux tiers par l’organisation islamiste. Le régime de Bachar el-Assad ne conservant que la partie ouest autour des frontières libanaises. Les djihadistes cherchent maintenant à prendre "le contrôle de l’axe stratégique entre Damas et Homs, ce qui représente une menace pour le Liban voisin.", note la chaîne d’informations en continu.
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