De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Après s’être exprimé jeudi dernier sur la question de la liberté d’expression, le pape François a souhaité abordé lundi un autre sujet sensible pour la communauté catholique : celui de "l’ouverture à la vie". C’est lors d’une conférence de presse dans l’avion qui le ramenait à Rome (Italie), après un séjour aux Philippines, que le pape a défendu la position de l’Eglise sur la "paternité responsable". "Certains croient, excusez-moi du terme, que pour être de bons catholiques, ils doivent être comme des lapins", a-t-il déploré. Si "l’ouverture à la vie est une condition du sacrement de mariage", le chef de l’Eglise a cependant ajouté que les catholiques ne devaient pas "faire des enfants en série".
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Des familles jugées "irresponsables"
Afin d’appuyer ses propos, le pape François a notamment pris l’exemple d’une femme, rencontrée récemment, mère de sept enfants et enceinte du huitième. Pour le souverain pontife, qui lui aurait lancé "vous voulez laisser orphelins sept enfants !", l’exemple de cette femme relève de "l’irresponsabilité". Selon lui, la paternité responsable serait la "parole-clé" défendue par l’Eglise, qui se réalise "par le dialogue" auprès des "groupes matrimoniaux, des experts, des pasteurs", a assuré le pape.
Contre le contrôle "artificiel"
Mais le souverain a cependant affirmé qu’il était fermement opposé au "malthusianisme ", qui tend à réduire le taux de natalité. A Manille, il a ainsi défendu le pape Paul VI et son rejet de la contraception médicale dans l’encyclique Humanae Vitae en 1968. "Paul VI s’inquiétait du néo-malthusianisme universel" qui "cherchait un contrôle de l’humanité", a expliqué le pape François qui décrit l’homme comme un véritable "prophète". L'Evêque de Rome a ajouté que le renouvellement de la population était à ce jour encore menacé dans de nombreux pays.
Enfin, le pape a de nouveau dénoncé lors de cette conférence la "colonisation idéologique" contre la famille traditionnelle, prenant l’exemple du gouvernement Argentin qui, il y a 20 ans, proposait de construire des écoles pour les plus démunis à condition qu’elles mettent à disposition un livre sur la théorie du genre. "C’est cela la colonisation idéologique : on colonise le peuple avec une idée, qui veut changer la mentalité ou la structure. On prend le besoin d’un pauvre comme opportunité d’entrer dans son existence", a-t-il déclaré.
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