De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les pénuries continuent de sévir dans les pharmacies à travers tout l’Hexagone. Certains médicaments se trouvent plus affectés que d’autres, comme par exemple l’amoxicilline ou encore le paracétamol. Globalement, toutes les molécules sont concernées, comme l'a confié le président de l’Union des Syndicats des Pharmaciens Pierre-Olivier Variot à nos confrères de l’Express. Autre élément qui inquiète encore d’avantage : la pénurie va de mal en pis. En effet, le nombre de médicaments ayant tendance à manquer à l’appel aurait doublé durant l’année passée.
La cause de ces pénuries résiderait dans la fameuse triple-épidémie qui a ravagé la France cet hiver. Entre le Covid, la grippe et la bronchiolite, la consommation de paracétamol a augmenté de 13%, une hausse qui n’avait pas été anticipée par les producteurs du secteur. Un autre problème se dévoile : celui de la dépendance au marché pharmaceutique mondial, qui se trouve régulièrement perturbé par diverses crises internationales, la pandémie n’étant ici qu’un exemple parmi d’autres.
Pénurie de médicaments : une résolution lente et inefficace
Face aux problèmes d’approvisionnement, quelques solutions s’offrent aux Français. La substitution d’un médicament par un autre est la plus courante, mais au long-terme, elle ne fait que déplacer le problème. Une autre solution serait d’augmenter le prix de vente de ces substances, ce qui rendrait la France bien plus attractive pour les industriels de la santé, qui préfèrent, en situation de pénurie, fournir certains de nos voisins qui revendent plus cher.
Elisabeth Borne a donc missionné 6 experts du secteur afin qu’ils trouvent des solutions et des fonctionnements alternatifs pour notre système régulation et de financement des produits de santé. Retrouvez ci-dessous 5 pistes envisageables, d’après Capital.