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Le dimanche 25 juin 2023, de gros nuages de fumées ont envahi le ciel de Montréal, d'après les informations recueillies par Le Figaro. Les autorités locales ont alors averti de la toxicité des particules fines dans l'air produites par les feux de forêt, qui ont débuté en janvier dernier. Après son passage à New York il y trois semaines, le panache de fumée est arrivé dans le ciel européen.
Dès lundi 26 juin, Météo-France a alerté de l'arrivée de ce nuage de cendre en France. "Les incendies qui touchent le Canada ont propulsé des particules et des gaz dans l’atmosphère via des mouvements de convection atmosphérique intenses générés par de l’air en bas plus chaud que celui en altitude. Des particules plus fines ont été projetées et sont restées en suspension à très haute altitude", a déclaré la rédaction.
Les 17 départements les plus touchés par la fumée
Si les nuages de fumée sont arrivés dès lundi, les météorologues prévoient un pic en milieu de semaine. En effet, "c'est surtout à partir de mercredi que les concentrations de monoxyde de carbone (gaz invisible, inodore et invisible qui se mélange dans l'air et est particulièrement toxique) et de particules fines devraient être les plus importantes", annonce Alexandre Isgro, météorologue pour La Chaîne Météo. Néanmoins, avec les averses orageuses prévues pour jeudi ou vendredi, ces particules devraient vite se dissiper d'après les experts.
Par ailleurs, "la concentration de particules qui se sont accumulées à New York à cause de la proximité entre le Canada et les USA n’a rien à voir avec ce qui nous touche à plus de 5000 km de distance", selon Météo-France. Mais les autorités locales des Pays-de-la-Loire ou de Bretagne ont tout de même alerté les habitants d'un possible risque. En effet, l'agence régionale de Santé (ARS) des Pays-de-la-Loire a conseillé de limiter les sorties et de renoncer aux activités physiques en plein air. Les personnes à risque sont les plus concernées par ces recommandations puisque ces dernières peuvent être confrontées à des difficultés respiratoires.
Les instituts responsables de la qualité de l'air continuent tout de même d'évaluer les dégâts causés par ces fumées.