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Il faudra attendre la nouvelle audition de Nordahl Lelandais, prévue le lundi 19 mars, pour en savoir peut-être plus sur la nuit du 26 au 27 août ou cours de laquelle il a tué Maëlys de Araujo, selon ses propres aveux. En attendant, les enquêteurs continuent avec minutie leurs investigations et ont fait des découvertes glaçantes sur la soirée du meurtre.
Plusieurs sources proches de l’enquête ont confirmé à l’AFP une information particulièrement troublante : Nordahl Lelandais a "consulté des sites pédopornographiques la soirée des faits et le dimanche matin". Comme le précise Le Parisien, c’est l’analyse des connexions internet du mis en examen la nuit de la disparition de la fillette qui a permis de faire ressortir cette information. Il s’agissait d’une habitude "récente", ainsi que l’explique une source au quotidien francilien. Un autre informateur, également proche de l’enquête, rapporte au Dauphiné: "Avec Maëlys, il a peut-être voulu franchir un tabou, tentant une nouvelle 'expérience'"
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Le profil de Nordahl Lelandais se précise
Grâce aux données informatiques et électroniques, les enquêteurs ont déjà pu établir que Nordahl Lelandais était inscrit sur des sites de rencontres homosexuelles et qu’il avait déjà eu des relations en ce sens. Dans trois dossiers dans lesquels le meurtrier présumé de Maëlys pourrait être impliqué, les victimes son homosexuelles, assure Le Parisien. Autant de nouveaux éléments qui s’ajoutent donc au portrait, déjà trouble, du suspect que les enquêteurs tentent de dessiner. Une cellule intitulée Ariane se penche précisément sur toutes les affaires dans lesquelles la piste Nordahl Lelandais peut être vérifiée.
Quant à son comportement avec les femmes, un ami proche a assuré à BFM qu'il "était lourd' : "Les ruptures se passaient très très mal. Il se croyait supérieur, donc le fait de lui dire non, il l'acceptait mal, il l'acceptait très mal. Il changeait un petit peu à partir du moment ou vous lui disiez non".
Le squelette de Maëlys est lui toujours soumis à une batterie d’expertises médico-légales. L’enfant a eu selon les éléments qui ont fuité dans la presse, la mâchoire fracturé. Ses effets personnels, dont sa robe et ses sous-vêtements, sont analysés fibre par fibre.