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C’est un procès insoutenable qui va s’ouvrir ce lundi à la cour d’assises du Nord. Anne-Sophie Faucheur et son compagnon, Nicolas Willot vont en effet comparaître devant la justice. Respectivement âgés de 26 et 27 ans, tous les deux sont accusés d’avoir tué Tiphaine, la fillette de la jeune femme. Alors que l’enfant de 5 ans était devenue leur "souffre-douleur", ils sont soupçonnés de l’avoir tuée dans la soirée du 10 juin 2009 après une ultime série de violences. Le couple aurait ensuite dissimulé le corps de la petite fille et fait croire à son enlèvement. L’avocate de la mère, Me Blandine Lejeune a indiqué que sa cliente "reconnaît les faits" mais qu’elle "ne se pardonne pas, elle ne se pardonnera jamais, elle ne comprend pas elle-même ce qu’il l’a poussée à agir comme ça". Le conseil de son conjoint à, quant à lui, déclaré que ce dernier est "tout à fait traumatisé encore aujourd’hui par les actes qu’il a pu commettre" et "est pressé de s’expliquer selon son défenseur".
Le corps avait dissimulé plusieurs jours
La disparition de Tiphaine a été signalée le 18 juin par sa mère. Selon elle, sa fille avait été enlevée dans le centre-ville de Maubeuge (Nord). Forte de son mensonge, elle avait même accusé la police d’avoir tardé à commencer les recherches pour retrouver la fillette. Six mois plus tard, le couple avait finalement avoué les faits lors d’une garde à vue. Et alors qu’Anne-Sophie Faucheur a évoqué des "sévices réguliers" sur l’enfant qui selon lui, était le "souffre-douleur de la famille". Le corps de l’enfant avait finalement été retrouvé en décembre. Sur les indications du beau-père, les enquêteurs avaient retrouvé le cadavre enterré nu dans une forêt de la banlieue de Charleroi en Belgique. Si les circonstances exactes de la mort n’ont pas pu être établies dans l’immédiat, l’autopsie a toutefois confirmé des violences régulières. Le juge d’instruction en charge dossier avait alors qualifié les faits d’ "homicide volontaire".
Le corps de Tiphaine avait été dissimulé plusieurs jours dans la cave du domicile familial avant d’être enterré par le beau-père. Alors que les associations Enfant et partage et L'Enfant bleu-enfance maltraitée se sont portées parties civiles, le couple encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict sera rendu en fin de semaine.