abacapress
Un jeune homme de 21 a récemment été découvert agonisant dans le vestiaire d'un stade à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne. L'enquête a révélé qu'il avait été torturé et retenu de force dans un appartement pendant un mois. Retour sur le calvaire qu'il a vécu. 

Entre la vie et la mort. Voici l’état dans lequel se trouvait un jeune de 21 ans lorsqu’il a été découvert le 7 juillet dernier dans le vestiaire d’un stade du quartier des Chênes, à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne. Ainsi que le rapporte La Dépêche du Midi, la victime a été trouvée agonisante et souffrant de multiples blessures. "Il souffrait de brûlures et de plusieurs blessures graves dont des côtes cassées, un organe perforé et d’autres fractures", détaille le journal.

A lire aussi –Créteil : une collégienne de 12 ans rackettée et torturée par une bande d’adolescentes

Cinq personnes sont recherchées

Selon les premiers éléments de l’enquête, ses blessures résulteraient de sévices infligés sur une longue durée. Et pour cause, le jeune homme n’avait plus vu sa famille depuis le 7 juin, soit un mois avant qu’il ne soit retrouvé agonisant. Toujours d’après le quotidien local, il aurait été torturé et séquestré dans un appartement. Là, et sous la pression des sévices qu’il a subis, le jeune homme aurait non seulement été contraint de communiquer ses informations bancaires pour permettre à ses ravisseurs de faire plusieurs virements d’argent, mais aussi de donner des nouvelles à ses proches pour ne pas les inquiéter. Ces derniers ont pourtant signalé sa disparition à la police dix jours après sa disparition.

Vidéo du jour

En tout, cinq personnes sont aujourd’hui suspectées d’être impliquées dans cette affaire : un ravisseur et ses complices. Les autorités sont à leur recherche. On ignore encore le motif exact qui les aurait conduits à torturer et séquestrer un jeune de 21 ans. Plusieurs pistes sont cependant envisagées comme un règlement de compte ou un acte gratuit. La victime a quant à elle été hospitalisée et a subi plusieurs opérations chirurgicales. Son état de santé n’a pas encore permis aux enquêteurs de l’interroger.